Né à La Haye, en Touraine, René Descartes entre à dix ans à la célèbre école jésuite de la Flèche. Après une licence en droit obtenue en 1618, commence pour lui une vie militaire et aventureuse de deux ans. Fréquentant les milieux scientifiques et philosophiques, René Descartes décide de s'établir en Hollande en 1628 où il se consacre à son oeuvre scientifique : Géométrie analytique optique pour par la suite chercher à en établir les fondements métaphysiques (...)
[...] Si nous nous trompons c'est que notre volonté est infinie et dépasse les bornes de ce que notre entendement peut concevoir clairement et distinctement. LE DOUTE o Le meilleur moyen de mettre en évidence l'indubitable est de soumettre les prétendues vérités à l'épreuve d'un doute systématique o Le doute cartésien diffère du doute spontané qui habite l'esprit en proie à l'incertitude. o Il est également différent du doute des sceptiques qui font de la suspension du jugement une règle définitive de sagesse. o Il a une fonction critique : il doit permettre de séparer la certitude de l'opinion. [...]
[...] SES PRINCIPAUX ECRITS : o Règles pour la direction de l'esprit 1628 o Discours de la méthode 1637 o méditations métaphysiques 1641 o principes de la philosophie 1644 o traité des passions de l'âme 1649 LA MATHEMATIQUE UNIVERSELLE ET L'UNITE DU SAVOIR : o dans l'enseignement reçu à La Flèche, Descartes ne retient que les mathématiques, pour la clarté de leurs idées et la certitude de leurs raisons. o Il décide d'unifier la connaissance selon le principe d'un ordre mathématique universel : tous les objets à connaître doivent pouvoir s'entresuivre de la même façon que les théorèmes mathématiques. [...]
[...] Fréquentant les milieux scientifiques et philosophiques, René Descartes décide de s'établir en Hollande en 1628 où il se consacre à son œuvre scientifique : géométrie analytique optique pour par la suite chercher à en établir les fondements métaphysiques. Après avoir exercé à la Cour de Suède en 1649 à la demande de la Reine Christine, René Descartes meurt à Stockholm un an plus tard. LA METHODE : INTUITION ET DEDUCTION o Elle permet de soumettre l'ensemble des connaissances à un ordre unique de la raison o Dans le Discours de la méthode qui sert de préface à trois traités scientifiques, René Descartes énonce les quatre préceptes : L'évidence : elle consiste à n'admettre comme vérité que ce dont la certitude s'impose à un esprit attentif de telle sorte qu'il n'est pas permis d'en douter L'analyse : inspirée du procédé mathématique de mise en équation des grandeurs inconnues : permet de diviser les difficultés en autant de parcelles qu'il serait requis pour mieux les résoudre La synthèse : consiste à progresser du simple au plus complexe, à l'exemple de l'ordre déductif de la géométrie qu'on trouve dans les éléments d'Euclide La récapitulation : par laquelle on doit parcourir tous les éléments de la raison pour permettre à l'esprit de se la représenter comme en un seul coup d'œil. [...]
[...] o Cette mathématique universelle rend possible l'unité du savoir qui se fonde sur l'unité de l'esprit. Le je pense donc je suis se présente comme une vérité indubitable, le fait même d'en douter, plutôt que de l'ébranler, renforce en effet la vérité de la proposition. Car pour que le doute soit possible, il faut d'abord quelqu'un qui doute : le doute suppose la pensée qui suppose à son tour un sujet existant qui la pense. Je pense est donc une vérité première. [...]
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