L'homme a toujours été intrigué par le vaste univers que constitue la nature. Grâce à la machine, il a essayé de subordonner la nature, pour laisser faire à la machine les tâches les plus difficiles.
Il serait intéressant de comparer la machine et la nature ; ce que Descartes, philosophe du XVIème siècle entreprend dans Les principes de la philosophie, dans l'extrait de l'article 203 de la quatrième partie (...)
[...] Par ce champ lexical des figures géométriques, Descartes tend à simplifier le problème en le ramenant à des données mathématiques que l'on connaît. On remarque dans ce texte un troisième champ lexical, celui de la «proportion». Selon le philosophe, il n'y a «aucune différences entre les machines et la nature» et ajoute t'il, «toutes les choses qui sont artificielles sont avec cela naturelles». On a donc une disproportion entre les mécanismes naturels et artificiels ainsi qu'une similitude. On peut rendre compte de l'infiniment petit par des microscopes électroniques à balayage ou à lumière. [...]
[...] Descartes nous propose une réduction des secrets de la nature. Il tente d'élargir la connaissance de ses contemporains sur la nature. Il veut prouver ici que la nature est régie par les mêmes lois que la machine d'un point de vue physique. Mais à notre échelle, on ne voit que les machines et pas le fonctionnement de la nature. Il faudra attendre pour cela l'apparition des microscopes. On peut ainsi affirmer avec Descartes que le mouvement de la nature ou des hommes est assimilé à la machine. [...]
[...] Déduisons en l'intérêt du texte, car il permet d'élargir nos domaines de connaissance sur la nature. Développement Similitudes entre nature et machines Intéressons nous tout d'abord au peu de différences entre la machine et la nature. Par la composition même du texte, Descartes arrive à nous donner quelques idées sur sa thèse. C'est pourquoi, si on fait attention au champ lexical du «mouvement» on note une comparaison entre l'arbre et la montre, nous avons une analogie au temps. L'arbre produit des fruits tous les ans donc on a une période d'un an. [...]
[...] En effet la nature est quelque chose qui peut-être animé et qui comprend l'homme, tandis que la machine est inanimée. C'est pourquoi la comparaison de Descartes est choquante. De plus on note une supériorité de la machine, selon Hannah Arendt, la machine aurait une supériorité physique sur l'homme. En effet, l'homme doit régler son rythme sur celui de la machine. Donc, la machine ne s'adapte pas à l'homme. Nous constatons un asservissement physique de l'homme à la machine, et plus généralement encore, un asservissement d'une partie de la nature à la machine. [...]
[...] La nature peut se régénérer toute seule, tandis que la machine a nécessairement besoin d'être fabriquée par l'homme. Le point positif, est que l'homme peut améliorer beaucoup plus facilement les performances de sa machine plutôt que celles de la nature. Il est très difficile d'améliorer un être animé d'un point de vue biologique. On a tout de même inventé le maïs transgénique. Mais c'est quelque chose qui ne se pratique pas beaucoup en Europe, beaucoup plus sur le continent américain. On ne parle pas autant d'améliorations d'ordinateurs, que d'améliorations des plantes. [...]
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