"Métaphysique" est un terme créé par Aristote qui désigne le savoir et la science de l'être en tant qu'être mobile.
Descartes a choisi la méthode analytique car elle est faite pour être enseignée et apprise. Pour Descartes, la méthode analytique est la démarche qui relate comment on a découvert quelque chose. Elle est opposée à la méthode synthétique qui est l'art d'exposition.
Avec la méthode analytique, pour admettre une raison, on a besoin simplement de la connaissance des raisons qui ont précédé celle qu'on amène (...)
[...] Que reste-t-il de concevable lorsque l'on constate que l'on peut raisonnablement douter de l'usage des sens , de la nature de notre corps et même de la présence de notre corps ? Il n'est pas déraisonnable ou absurde de supposer que l'on dort. Sixième paragraphe : Si ce que nous pensons de notre corps n'est pas certain, est-ce que cela veut dire qu'il ne reste pas de connaissance ? Descartes va essayer de voir s'il n'est pas possible de résister encore au doute. Descartes n'a donc pas une attitude sceptique, il a une attitude anti-sceptique. Descartes nous propose l'hypothèse généralisée du rêve, hypothèse selon laquelle aucune donnée sensible ne soit véridique. [...]
[...] Descartes n'écrit pas qu'il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui se sont une fois trompés. Il ne s'agit pas de dire que les sens se trompent sur leur objet, il dit que les sens nous trompent, autrement dit que les sens peuvent être cause d'erreur. L'erreur se produit dans le jugement lorsque je considère que ce que m'indique les sens correspond à la réalité. Tout ce qui vient des sens est incertain car ils nous ont trompé au moins une fois. [...]
[...] Voyons donc du côté de l'âme ce qui peut nous être attaché de manière certaine. On voit avec Descartes que la négation du corps ne peut pas toucher mon existence en tant que sujet qui doute et qui pense. On ne peut rien bâtir de certain à partir de la connaissance incertaine de mon corps. On va donc se tourner vers l'âme. On ne peut pas dire que l'âme est un principe de vie car on n'est même pas certain du fait de se mouvoir. [...]
[...] Conclusion ; l'esprit se connaît mieux que les corps eux-mêmes. Voilà pourquoi l'esprit humain est plus aisé à connaître que les corps. [...]
[...] Descartes dit que ce qui apparaît comme étant absolument certain se manifeste comme une évidence. Donc il est évident que j'existe. On peut donc dire maintenant que tout ce qui apparaîtra avec autant d'évidence pourra être considéré comme vrai. Sixième paragraphe La question est de savoir qui je suis donc de savoir si je peux me définir comme étant un corps, ultimement il s'agira donc de savoir en quoi consiste rigoureusement ma nature et si cette nature, si ce que je suis peut être connu par cette faculté sensible interne qu'est l'imagination. [...]
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