Je ne peux affirmer que les corps existent qu'à partir du moment où on a pris le temps d'établir une idée claire et distincte de ces choses.
Première question : quelles sont les idées que nous avons des choses matérielles ?
La première idée distincte que j'ai des choses matérielles est celle de quantité continue ou d'extension.
De plus, cette extension est divisible. Elle peut être susceptible de situation et de mouvement.
Enfin, on peut attribuer à ce mouvement une durée.
Le mouvement et la durée sont des attributs de l'extension (...)
[...] L'idée d'étendue ne peut être produite par les sens, elle ne peut pas être abstraite des qualités sensibles qui sont obscures et confuses. L'idée des corps n'est pas produite par notre esprit car nous n'en n'avons pas conscience. Quatre mouvements de la méditation sixième : - Distinction reprécisée : imagination intellection 5 - L'expérience sensible n'est pas en mesure de prouver l'existence des choses matérielles. C'est Dieu qui prouve l'existence de ces choses. 15 Idéalisme cartésien : les certitudes viennent de la présence d'idée validant les sensations et non pas des sensations extérieures. [...]
[...] Pour rendre compte de cette difficulté, Descartes soutient qu'est humain l'être qui vit avec conviction l'union de l'âme et du corps. Cet union pour Descartes existe donc bien. La relation existant entre les états du corps et ceux de l'âme prouve que le corps dispose l'âme à telle ou telle action. Descartes a donc provoqué un renversement philosophique profond. On passe d'une philosophie réaliste à une philosophie idéaliste. En effet, le rapport entre l'objet extérieur réel et l'idée que j'en ai a été totalement inversé. [...]
[...] Dans cette méditation, on a un exposé du dualisme cartésien, c'est-à-dire de la forme de relation qui unit l'âme et corps et sépare l'âme du corps. Descartes se détache de la vision aristotélicienne. On ne peut plus dire qu'une réalité immatérielle puisse être principe de vie d'un corps matériel. Le dualisme cartésien nous propose des définitions de l'âme et du corps qui sont en rejet d'une de l'autre : le corps est la négation de l'âme et l'âme celle du corps. Le problème engendré est le problème de leur union effective dans un sujet. [...]
[...] Je ne peux affirmer que les corps existent qu'à partir du moment où on a pris le temps d'établir une idée claire et distincte de ces choses. Première question : Quelles sont les idées que nous avons des choses matérielles ? La première idée distincte que j'ai des choses matérielles est celle de quantité continue ou d'extension. De plus, cette extension est divisible. Elle peut être susceptible de situation et de mouvement. Enfin, on peut attribuer à ce mouvement une durée. [...]
[...] Et enfin, ce Dieu est éternel et immuable, on ne peut rien lui enlever ni lui ajouter. On conviendrait facilement de l'évidence de l'existence de Dieu sans l'obstacle des préjugés et la diversion que produit en nous la présence continuelle des images des choses sensibles. La certitude de l'existence de Dieu fonde toute science. La connaissance de l'existence de Dieu est la condition absolue de toute connaissance certaine. Il ne peut y avoir plusieurs dieux, donc le malin génie n'est pas un dieu possible capable de nous pervertir. [...]
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