Dans le Banquet, Platon est le premier à donner une définition du désir : le désir est toujours lié à la jouissance de posséder quelque chose qui nous manque. Or, l'impossible est par définition l'irréalisable ou l'impossédable. Et pourtant, l'homme est généralement attiré par ce qu'il ne pourra jamais atteindre comme l'immortalité (...)
[...] Les utopies socialistes, le rêve d'un monde égalitaire ont permis concrètement la réduction du temps de travail. Conclusion Descartes montre que le désir et son objet peuvent être inspectés par l'entendement et être réglés par la volonté puisque le désir est de l'ordre de la pensée du sujet. Et que par conséquent, nous pouvons éduquer nos désirs, les maîtriser et ainsi nous défaire des désirs impossibles, du désir des biens extérieurs hors de notre portée et ainsi atteindre un état de contentement. [...]
[...] C'est pourquoi la volonté est naturellement guidée par notre entendement, notre bon sens. L'entendement se base sur le savoir. Ce savoir étant limité (on ne peut pas tout connaître) l'individu dès lors qu'il ne comprend pas comment réussir une chose sait qu'il est sorti des limites de son entendement et donc que la chose qu'il veut entreprendre est impossible. Par conséquent, le désir, bien qu'il soit quant à lui illimité (on peut tout désirer, être immortel par exemple) ne peut pas porter sur tout puisque la volonté est guidé par l'entendement. [...]
[...] Des lors que nous nous sommes accoutumer à bien juger, nous ne songeons plus à désirer les choses impossibles et par conséquent nous ne ressentons aucun sentiment d'échec puisque tout ce que nous avons entrepris a réussi. Nous évitons ainsi le sentiment d'impuissance et de frustration, où la tristesse qui découle de l'échec. Cette règle pratique ne se base pas sur un savoir, une science mais toutefois Descartes affirme que son suivi est justifié parce qu' il lui semble permettre le bonheur. Descartes va alors expliquer pourquoi savoir exactement ce qui est en notre pouvoir ou non permet le bonheur. [...]
[...] Ainsi, le rapport à l'extérieur doit être défini ainsi : Il faut changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde L'ordre du monde est du domaine de ce qui ne dépend pas de l'individu et qu'il ne pourra jamais posséder : les autres, le monde, les lois. Les désirs au contraire sont le fruit de notre conscience. Ainsi, Descartes affirme qu'il faut privilégier un travail sur notre conscience plutôt que s'efforcer en vain de changer ce qui est inchangeable en une seule vie : l'ordre du monde. Mais dans quelle mesure avons-nous un pouvoir sur nos désirs ? [...]
[...] Or les biens qui sont hors de nous sont souvent hors de notre pouvoir dans la mesure où nous n'en sommes pas les auteurs. Par conséquent, l'entendement considérera tous les biens qui nous sont extérieurs à nous de la même façon, c'est-à-dire comme des choses sur lesquelles nous n'avons aucune action. Ainsi, nous ne ressentirons aucun regret face à la fois à ce que nous n'avons plus, que face à ce que nous n'aurons jamais. En conséquence, même un membre de la noblesse qui depuis son enfance a été habitué à une vie confortable , n'éprouvera pas de sentiment de manque à l'égard des biens dus à sa naissance si un jour ceux-ci devaient disparaître et être impossible à récupérer. [...]
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