Le texte est un extrait des Méditations métaphysiques de Descartes. Il se situe dans la sixième méditation s'intitulant « De l'existence des choses matérielles, et de la réelle distinction entre l'âme et le corps de l'Homme ». Dans les méditations précédentes, Descartes a démontré que je suis une chose qui pense dont le créateur est Dieu, un être parfait et donc non trompeur. N'étant pas trompeur, il assure la véracité des choses par leur simplicité. Dieu est donc à l'origine d'une science certaine et vraie qui permet de distinguer les choses vraies des choses douteuses. L'Homme a donc la possibilité de ne plus faire d'erreur ; pour cela il doit s'astreindre de juger les choses confuses et obscures qui sont douteuses.
Dans la sixième méditation, Descartes anéantit tous les doutes possibles grâce à cette thèse. Il prouve alors l'existence des choses matérielles et la distinction entre l'âme et le corps de l'Homme. Il démontre également l'infirmité et la faiblesse de notre nature.
Dans cet extrait, Descartes commence par se demander si le fait de sentir des choses hors de moi pourrait prouver l'existence de ces choses matérielles. Il rappelle les choses qu'il a reçues par les sens et qu'il a tenues pour vrai, et précise sur quels fondements ses croyances étaient appuyées comme il nous l'a annoncé quelques pages auparavant.
L'enjeu du texte est de démontrer l'infirmité mais aussi la faiblesse de notre nature à travers l'union entre l'esprit et le corps de l'Homme. C'est pourquoi dans un premier temps, Descartes rappelle qu'il croyait que toutes les idées contenues dans son esprit étaient toutes auparavant passées par ses sens, ce qui lui a valu une certaine méconnaissance de la nature ; puis dans un second temps il se souvient qu'à cause de cette innocence, il s'était mis à penser qu'il n'existait aucune distinction entre l'âme et le corps et revient sur les fondements de sa croyance ; et pour finir nous découvrons que les bases de celle-ci prouve l'union de l'âme et du corps, union qui semble faite pour que la nature nous infirme mais qui révèle à la fois la faiblesse de notre nature (...)
[...] Dans la sixième méditation, Descartes anéantit tous les doutes possibles grâce à cette thèse. Il prouve alors l'existence des choses matérielles et la distinction entre l'âme et le corps de l'Homme. Il démontre également l'infirmité et la faiblesse de notre nature. Dans cet extrait, Descartes commence par se demander si le fait de sentir des choses hors de moi pourrait prouver l'existence de ces choses matérielles. Il rappelle les choses qu'il a reçues par les sens et qu'il a tenues pour vrai, et précise sur quels fondements ses croyances étaient appuyées comme il nous l'a annoncé quelques pages auparavant. [...]
[...] Par contre, de la même façon que le pilote doit veiller à ce que son navire ne prenne pas l'eau, moi je dois veiller à la préservation et à l'entretien de mon corps. La différence est que le pilote, en cas de dégâts du navire, ne sera pas affecté, tandis que moi, si mon corps est affecté, mon âme l'est aussi. En observant ces phénomènes, Descartes a remarqué qu'il n'avait pas ce même rapport avec les autres corps. En effet, il n'a pas le pouvoir de ressentir ces choses pour les autres corps. Il ne peut ressentir ni appétit, ni affection, ni sentiment de douleur ou de plaisir pour les autres. [...]
[...] De plus, Descartes avait conscience d'une certaine interdépendance entre son âme et son corps. A une âme doit correspondre un corps, sans lequel le sujet ne pourrait pas satisfaire ses volontés (ex : je désire marcher, mais n'ayant pas de corps, je ne puis le faire). De même, à un corps doit correspondre une âme, sans quoi le corps ne serait capable d'aucune action, d'aucun mouvement étant donné que ce sont mes volontés qui sont à l'origine des actions et des mouvements de mon corps. [...]
[...] Descartes n'usant pas de sa raison comme nous l'avons constaté, il jugeait les idées qu'il recevait par les sens comme le montre l'expression je reconnaissais que les idées que je formais de moi-même n'étaient pas si expresses, que celles que je recevais par les sens En effet, il avait constaté comme il le dit page 179 que les idées qu'il recevait par les sens étaient beaucoup plus vives, plus expresses, et même à leur façon plus distinctes qu'aucunes de celles qu'il pouvait feindre de lui-même». Par idées formées de lui-même, comprenons qu'il s'agit de méditations, de souvenirs Descartes pensait que les idées qu'il recevait par ses sens étaient plus vives et plus expresses dans la mesure où elles sont senties proprement et immédiatement. (Notons que pour Descartes, sentir est une façon de penser). [...]
[...] INTRODUCTION Le texte est un extrait des Méditations métaphysiques de Descartes. Il se situe dans la sixième méditation s'intitulant De l'existence des choses matérielles, et de la réelle distinction entre l'âme et le corps de l'Homme Dans les méditations précédentes, Descartes a démontré que je suis une chose qui pense dont le créateur est Dieu, un être parfait et donc non trompeur. N'étant pas trompeur, il assure la véracité des choses par leur simplicité. Dieu est donc à l'origine d'une science certaine et vraie qui permet de distinguer les choses vraies des choses douteuses. [...]
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