"Je crois en Dieu", c'est affirmer que Dieu existe, c'est affirmer la réalité de l'objet de la croyance.
Mais au nom de quoi ? Quelle certitude avons-nous de son existence ? Avons-nous une preuve ou une démonstration ?
La croyance apparaît alors comme un assentiment incertain et subjectif par opposition à la certitude objective du savoir, fournie par la raison et établie par l'expérience.
Ainsi, la raison qui semble d'emblée du côté du savoir, n'est pas de l'ordre de la croyance qui semble irrationnelle et donc déraisonnable.
Le problème se pose alors : est-il déraisonnable de croire en Dieu ? (...)
[...] L'essentiel, pour un croyant, est qu'il refuse la crédulité et il ne croit que parce qu'il a des raisons de croire. Car si la foi est insensée, folle, elle est loin d'être déraisonnable. On peut en effet, faire état d'un fondement rationnel de la foi qui tient aux limites de la raison : celles-ci sont une raison de croire. De plus, il y a des limites au pouvoir de la démonstration de la raison : on ne peut pas démontrer sa propre existence. [...]
[...] Il ne cherche pas à le convaincre par des raisons. Il faut donc relativiser la religion pour ne pas tomber dans le fanatisme. Ainsi, nous savons maintenant que si on prend le terme de raison, par définition, au sens intellectuel, alors il n'existe aucune raison de croire à défaut de preuves de son existence et aucune démonstration ne peut se produire par la raison. Cependant, si on prend ce terme au sens qui correspond à une attitude alors la foi religieuse est légitime si elle reste dans un cadre éthique. [...]
[...] Elle trouve donc son origine dans une confusion des domaines de la foi et de la raison mais aussi de la croyance et de la connaissance. Un vrai croyant ne traite pas la croyance comme une vérité, il se préoccupe d'agir et non de faire des discours. Toute la loi religieuse consiste en ce seul commandement : aimer son prochain nous rappelle Spinoza. Le texte religieux, qu'il soit dans la Bible, le Coran ou la Thora, il a pour objet d'adhérer le fidèle à un ensemble de velours en cherchant à frapper son imagination par des récits. [...]
[...] Par la raison ? La foi ? Pour ce faire, nous verrons en quoi, dans un premier lieu, il n'est pas raisonnable de croire en Dieu et nous démontrerons ensuite que la croyance en Dieu n'exclut pas vraiment la raison. A première vue, il est déraisonnable de croire en Dieu puisqu'il semble ridicule et non fondé de penser en l'existence d'un être tout puissant ceci restant une hypothèse. Mais que peut donc pousser un individu à adhérer à ce qui semble être une absurdité, une chose irréelle ? [...]
[...] Dissertation de philosophie : Croire en Dieu est-il déraisonnable ? Je crois en Dieu c'est affirmer que Dieu existe, c'est affirmer la réalité de l'objet de la croyance. Mais au nom de quoi ? Quelle certitude avons-nous de son existence ? Avons- nous une preuve ou une démonstration ? La croyance apparaît alors comme un assentiment incertain et subjectif par opposition à la certitude objective du savoir, fournie par la raison et établie par l'expérience. Ainsi, la raison qui semble d'emblée du côté du savoir, n'est pas de l'ordre de la croyance qui semble irrationnelle et donc déraisonnable. [...]
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