Une démonstration est un raisonnement au moyen duquel la vérité de la conclusion est établie selon des raisons nécessaires, à partir de prémisses. Un processus de démonstration peut parfois entraîner un mécanisme de conviction, une croyance ferme et assurée en la vérité d'une thèse, d'une position philosophique ou bien en la légitimité d'un idéal, d'une doctrine. Y a- t- il un moyen pour parvenir à une vérité absolue et par conséquent engendrer une conviction inévitable ? Existe- t- il un processus de conviction qui n'émerge d'aucune manière d'une démonstration ? Peut-on convaincre sans démontrer ? Quelles sont les limites de la démonstration ? (...)
[...] Introduction III) Peut-on convaincre sans démontrer ? Le fait religieux englobe de nombreuses conviction, démunies de tout démonstration. Il nous faudra pour démontrer cela, étudier les rapportes entre la croyance et le fait religieux. Introduction III) Tout d'abord, l'Homme a pu développer une conviction, celle de la croyance de l'existence de dieu. La croyance est une adhésion complète à une idée, une pensée, une affirmation, une théorie ou un dogme. En ce sens, les différents modes de croyances se définissent par la naïveté, le préjugé, l'erreur, la foi ou encore l'opinion et le savoir. [...]
[...] Il s'oppose à une modalité traditionnelle du connaître. Selon Descartes, l'homme doit, par un travail de la raison, rétablir et mettre a jour l'ordre naturel des choses, les essences, pour Descartes, connaître c'est dévoiler les lois nécessaires de la nature. Popper va alors s'opposer à tout ceci. II) Pour Popper, chercher est l'essence de la connaissance scientifique, les conjectures traduisent le travail du scientifique. Pour lui, il faut donner lieu à l'expérience empirique, adopter une position visant à réfuter et à critiquer. [...]
[...] III) En premier lieu, l'Homme peut donc être convaincu de l'existence de Dieu. Il existe en effet une preuve ontologique. Cet argument a été exposé au XIéme siècle par Saint Anselme et repris par Descartes dans la cinquième méditation. Il consiste à déduire l'existence de Dieu à partir de la seule idée de Dieu. On peut l'exprimer très simplement sous la forme suivant : j'ai l'idée d'un être parfait. Or si cet être n'existait pas, il ne serait pas parfait. [...]
[...] Descartes s'oppose à la logique d'Aristote et plus particulièrement à l'art de raisonner par syllogisme, un discours dans le quel, certaines choses étant passés, quelque chose d'autre que les données en découlent nécessairement par le seul fait de ces données. C'est une opération par la quelle on déduit une proposition à partir de deux autres proposition. Né historiquement du souci de codifier les règles de la discussion, apparu chez les sophistes et dans les écoles platoniciennes, cela était un procédé dialectique avant qu'Aristote n'en face un outils de science. [...]
[...] En effet, pour cela, dans ce texte il développe tout d'abord le concept de l'opinion, une connaissance vraisemblable où on ne connaît pas le degré de vérité car elle n'est pas fondée en raison, elle n'est pas le produit d'une examen rationnel de la raison, l'opinion reflète la subjectivité Humaine et provient des sens avec l'expérience sensible, ou par les sens avec l'éducation et les rumeurs. De ceci découle ce que Descartes appel l'opinion commune, l'ensemble des opinions, des jugements communs à a majorité des membres d'une même société. Pour l'exemple du bâton rompu, ceci s'applique au fait que l'opinion commune admet pour vérité le fait que l'on puisse corriger l'erreur du sens, l'illusion d'optique, par un autre sens. [...]
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