Auguste Comte pense que, même si l'homme est sans aucun doute à l'origine de la démonstration, il n'en fait pas usage dans tous les domaines, ce qui n'est pas évident pour tout le monde. Bien que nous soyons les seuls êtres au monde à être dotés de ce sixième sens que représente la raison d'après Kant, nous le sous-estimons. Si l'on prend l'exemple de l'esclavage qui est considéré aujourd'hui comme un acte inhumain (...)
[...] L'auteur parle ensuite de la première grande blessure de l'humanité : l'héliocentrisme. Il s'agit, d'après lui, de l'exemple le plus remarquable La première blessure, antérieure même à la fière proclamation cartésienne du cogito, s'est produite au seizième siècle avec les travaux de Copernic. La terre où l'homme, roi de la création avait établi son empire n'est plus le centre du monde : elle est une simple planète qui tourne autour du soleil : elle n'est qu'un grain de poussière perdu dans l'immensité cosmique. [...]
[...] L'auteur en vient au fait que la démonstration a une place de plus en plus grande dans le raisonnement des hommes. Une vérité démontrée est une vérité certaine mais nous avons mis fort longtemps avant d'aboutir à ce qui nous semble être une évidence aujourd'hui, à notre époque. La correction envisagée par cette force de démonstration, plus précisément par la science, a provoqué d'importants changements au sein de l'humanité après une longue confrontation idéologique, des concepts déjà mis en place par les hommes, preuve que certaines institutions, bien que vides de sens sont fortement implantées au sein de notre histoire. [...]
[...] L'évolution ne peut néanmoins pas détruire les bases de l'humanité, quelque soit la raison. Pourtant cette longue évolution, depuis les blessures dont parle Freud jusqu'à la mort de l'homme proclamée par les structuralistes, peut s'interpréter autrement. Certes, d'une certaines façon, l'homme est humilié et dissout par les sciences anthropologiques. Mais par ailleurs, c'est bien l'esprit humain qui conçoit la doctrine qui le renie. L'antihumanisme prouve à sa manière l'ingéniosité et la vigueur de l'esprit humain, en même temps que son désintéressement et son objectivité, puisque l'esprit s'emploie à mettre en lumière sa propre dépendance. [...]
[...] Mais certains grands penseurs, tels que Marx, pensent que le droit de propriété intéresse d'abord le propriétaire. Enfin pour d'autres, l'homme des droits de l'homme est l'homme des pays riches, qui seuls ont les moyens de garantir ses droits. Tout ne peut être démontré. Les vérités démontrées et acceptées sont ou deviennent des lois. La démonstration mathématique est un modèle courant pour la vérité, mais avec une multitude de réponses possibles pour une question, le choix est toujours entre les mains des hommes d'Etat, qui sont responsables de leurs pays, démonstration ou non. [...]
[...] Que les démonstrations paraissent, les aberrations cesseront bientôt Le problème qui se pose dans ce texte est simple. Quel rôle joue la démonstration dans l'histoire de l'homme ? Auguste Comte pense que, même si l'homme est sans aucun doute à l'origine de la démonstration, il n'en fait pas usage dans tous les domaines, ce qui n'est pas évident pour tout le monde. Bien que nous soyons les seuls êtres au monde à être dotés de ce sixième sens que représente la raison d'après Kant, nous le sous-estimons. [...]
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