Dans une première partie, nous verrons que dans ce régime, le peuple est souverain et il crée l'Etat afin d'assurer le bien de tous les individus. A l'opposé, les individus abandonnent leur pouvoir à l'Etat, auquel ils doivent se soumettre : c'est ce que nous analyserons dans une seconde partie (...)
[...] Il garantit de ce fait leurs droits ; et le peuple le remercie en lui obéissant. Néanmoins, est ce que cette idée est- elle bien réalisable ? N'est-ce pas seulement un idéal ? Ne priverait-on pas au final les citoyens de la liberté de connaissance, d'expression comme ce fut le cas dans l'histoire sous divers règne de dictateur ? De plus, il est vrai que Machiavel substitue au point de vue moral une conception purement technique du pouvoir. Or, certes le seul but du dictateur est de préserver un Etat fort et stable assurant la cohésion et la sécurité de la société, mais il est facilement remarquable et pour pourvoir à cette ambition les moyens ne sont pas toujours respectueux de l'étique. [...]
[...] La démocratie est par essence la volonté de la cité entière. En effet, l'étymologie de ce mot précise bien que c'est le pouvoir du peuple (de dêmos qui signifie peuple et de krátos qui veut dire pouvoir dans le grec antique). Ainsi on résume souvent ce principe politique et philosophique comme le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple De plus, dans la mesure où la destination des individus est de mener une existence collective comme l'affirme Hegel, l'homme ne peut réaliser sa nature qu'en s'intégrant à une collectivité (le peuple), et la constitution d'un Etat découle de cette nécessité. [...]
[...] La démocratie semble donc avoir quelques limites elle aussi, comme les autres régimes politiques. Mais la perfection existe-elle dans ce monde où la recherche du pouvoir semble souvent dominer au détriment de la recherche du bien-être de toute une population ? Conclusion : La seule justification que l'on pourrait trouver à un régime autre que la démocratie serait l'incapacité de celle-ci à se préserver elle-même. Pourtant, comme le montrent de nombreux exemples historiques, il semble qu'elle soit devenue le régime le plus stable. [...]
[...] Il faut donc voir dans l'Etat un intermédiaire entre le peuple et lui-même : c'est par la volonté du peuple qu'il existe, et c'est parce qu'il est utile au peuple qu'il a un sens. Seule la démocratie semble correspondre à une telle définition de l'Etat, car elle seule pourvoit l'égalité des êtres tout en garantissant à leur égard certaines libertés dites comme fondamentales. Donc la démocratie, expression de la volonté populaire, semble être la meilleure forme de gouvernement. II. La démocratie n'est pas un régime parfait : Même sous sa forme démocratique, l'Etat peut se trouver dans l'incapacité de garantir l'ordre, la paix, la sécurité, la justice, la liberté. [...]
[...] La connaissance comme pouvoir suprême. La démocratie semble présenter un autre danger, outre l'instabilité parfois présente. A en croire Platon, il serait facile pour un démagogue de profiter de l'ignorance du peuple pour devenir un tyran. En effet, un bon usage de la rhétorique, des fausses promesses, des phrases à doubles sens peuvent bien souvent provoquer une confiance non méritée ou une admiration non justifiée pour un être qui ne souhaite pas le bien de tous. Le pouvoir doit donc être confié à celui qui possède la science du juste et du bien, à savoir le philosophe. [...]
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