La Démocratie est un régime politique dans lequel le peuple détient le pouvoir, de manière collective. Cette notion apparaît à Athènes durant la période classique. Renversée (suite à la guerre du Péloponnèse), puis rétablie, elle se développera jusqu'à la conquête de la Grèce par Philippe de Macédoine.
D'après ses fondateurs (Solon, Clisthène, Périclès et Ephiate), la Démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple, qui permet l'égalité des citoyens en politique (de parole et d'accès). Pourtant, dès son apparition et jusqu'à nos jours, celle-ci fut aussi l'objet de critiques. Alors en quoi et pourquoi la Démocratie est-elle discutée, hier comme aujourd'hui ? (...)
[...] Pour autant, il reconnaît des qualités à ce régime : en effet, il estime que le fait de laisser le pouvoir entre les mains du peuple n'est pas une mauvaise chose, car cela permet le rassemblement de nombreux talents (plus que celui des défauts) au service d'une politique plus juste. De plus, ce régime politique a pour avantage d'instruire toute la population sur un sujet qui est principal pour tous, la Cité et le fait d'être citoyen étant ce qui importe le plus à Athènes. [...]
[...] Critique ancienne Celle de Platon Il existe des détracteurs de cette démocratie à l'époque classique. Pour Platon, qui s'exprime sur ce régime dans son ouvrage la République (au livre , la démocratie n'est rien d'autre qu'une anarchie, car, elle est l'absence d'un réel pouvoir. Pour lui, le pouvoir n'est pas présent dans ce régime car il appartient à tous (si tout le monde personne ne l'a). De même, il estime que l'apparente égalité qu'instaure la Démocratie est factice : il ne peut y avoir de réel égalité dans un monde ou les hommes n'ont pas la même valeur (selon Platon toujours) les riches valent plus que les pauvres, la bourgeoisie plus que les paysans, les stratèges plus que les simples citoyens etc . [...]
[...] Critique moderne et ancienne de la démocratie antique La Démocratie est un régime politique dans lequel le peuple détient le pouvoir, de manière collective. Cette notion apparaît à Athènes durant la période classique. Renversée (suite à la guerre du Péloponnèse), puis rétablie, elle se développera jusqu'à la conquête de la Grèce par Philippe de Macédoine. D'après ses fondateurs (Solon, Clisthène, Périclès et Ephiate), la Démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple, qui permet l'égalité des citoyens en politique (de parole et d'accès). [...]
[...] Ainsi, malgré ces défauts, Aristote recommande la Démocratie Athénienne, car elle est le régime de la prudence et de la mesure. II. Critique moderne Rejet de la Démocratie pour le modèle Spartiate Mais ce régime ne convient pas à tout le monde : bon nombre de penseurs du 18ème siècle, plutôt que de se tourner vers l'exemple de la Démocratie athénienne, préferèrent voir chez son ennemi les bases d'un régime plus idéal : ainsi Sparte devient le reflet d'une société dont on doit suivre l'exemple. [...]
[...] Elle interpelle l'intérêt des révolutionnaires français au 20ème siècle, de par le respect des lois qui y était instauré et les valeurs qu'elle transporte : discipline, obéissance aux lois . Sparte est fondé sur un régime mixte qui mêle 3 types de régimes (populaire car assemblée populaire, royal car 2 rois et aristocratique) et qui serait censé être le meilleur possible, car il est la solution aux problèmes rencontrés par ces régimes lorsqu'ils sont seuls. Le principe de la représentation En ce qui concerne la critique de la Démocratie en tant que telle, qu'il s'agisse de Montesquieu au 18ème siècle, de Benjamin Constant au 19ème, ou encore d'Hannah Arendt au 20ème, tous s'accordent à reprendre la théorie de Platon selon laquelle il y aurait corruption du régime démocratique par excès d'égalité Pour eux, le fait de donner tout le pouvoir au peuple n'est pas la solution contre la tyrannie. [...]
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