La conscience est un retour sur soi-même permettant de savoir que l'on pense. Avoir conscience, c'est donc revenir sur soi-même au moment où l'on pense. Dès lors, l'homme se connait parfaitement et agit en connaissance de cause puisque la conscience est toujours réfléchie et invite donc à des actions bonnes. Dès lors, peut-on excuser l'immoralité en supposant que des actions inconscientes existent ? Alain pense que la conscience est toujours apte à faire la part des choses et donc à juger le Bien et Mal. Ainsi, l'inconscient apparait comme de la mauvaise foi. L'auteur définit tout d'abord la conscience (ligne 1 à 4) pour ensuite critiquer l'inconscient (ligne 4 à 10) et illustre le tout par des exemples (ligne 11 à 14).
Ligne 1 à 4 (La conscience [...] penser):
Alain exprime son point de vue sur la conscience qui s'apparente à une conception classique dans la mesure où la conscience est une réflexion sur soi-même. Ainsi, le sujet se prend comme propre objet au lieu de se consacrer au monde extérieur. Dès lors, la conscience s'identifie à la pensée dans la mesure où toute pensée est nécessairement consciente car l'homme ne peut penser sans avoir conscience de penser. La conscience est donc un retour sur soi-même qui permet à l'homme de savoir ce qu'il pense. (...)
[...] Alain pense que la conscience est toujours apte à faire la part des choses et donc à juger le Bien et Mal. Ainsi, l'inconscient apparait comme de la mauvaise foi. L'auteur définit tout d'abord la conscience (ligne 1 à pour ensuite critiquer l'inconscient (ligne 4 à 10) et illustre le tout par des exemples (ligne 11 à 14). Ligne 1 à 4 (La conscience [ ] penser): Alain exprime son point de vue sur la conscience qui s'apparente à une conception classique dans la mesure où la conscience est une réflexion sur soi-même. [...]
[...] Ainsi, tout homme est capable de se connaitre, autrement dit d'agir bonnement. L'inconscient ne paraît être qu'une manifestation d'une faiblesse. Grace à l'énumération d'exemples, Alain montre qu'il est toujours possible de vérifier qu'une action et morale ou non par l'intermédiaire de notre jugement. Pour être morale, l'homme se doit de savoir qui pense et qui agit en lui. Dès lors, l'homme a l'entière responsabilité de sa moralité. [...]
[...] " ne peut être dit penser. La conscience est toujours implicitement morale; et l'immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. On nomme bien inconscients ceux qui ne posent aucune question d'eux-mêmes à eux-mêmes. Ce qui n'exclut pas les opinions sur les opinions et tous les savoir-faire, auxquels il manque la réflexion, c'est-à-dire le recul en soi-même qui permet de se connaître et de se juger ; et cela est proprement la conscience. [...]
[...] Alain énumère ainsi toutes les choses inconscientes, autrement dit ce qui est pensé sans retour sur soi-même pour le juger. Il en vient à la conclusion qu'il est possible de penser sans faire un retour sur soi-même dans la mesure où on s'interroge sur les savoir-faire sans mettre en question notre propre personne. Ligne 11 à 14 (Rousseau [ ] d'autres): Par la suite, Alain fait référence à Rousseau dans la mesure où il fait référence à la conscience morale qui est présente chez tous les hommes. [...]
[...] Alain montre, par la suite, que sa thèse est proche de celle de Descartes. Ainsi, d'après Alain comme d'après Descartes, la conscience est l'essence même de la pensée. Il s'avère donc impossible de ne pas avoir conscience de penser ou, du moins, cela revient à dire que l'on ne pense pas vraiment. Dès lors, avoir conscience de ce que nous pensons peut être bénéfique sur nos actions car nous nous demandons, à travers notre conscience, si nos pensées sont justes. [...]
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