Il paraît difficile de donner une définition unique de la guerre, qui n'est après tout qu'une acceptation de la mort. Le propre de la guerre est que l'on est conduit à la faire non par haine mais par devoir : le contrat social implique en effet que chacun participe à la défense de la société à laquelle il appartient. La guerre est un conflit non pas d'homme à homme, mais d'Etat à Etat. On ne combat l'adversaire que parce qu'il est le défenseur de l'Etat rival. En fait, la guerre existe depuis que l'homme est sur Terre et est causée par la profonde diversité et des sociétés et des cultures. Plus il y a de différences entre les peuples, plus certains veulent imposer leur façon de concevoir les choses, leur mode de vie et, par-dessus tout, leur culture.
[...] L'Etat qui déclare la guerre ne suit-il point une certaine politique ? Ne prolonge-t-il pas une politique belliciste sous-jacente en temps de paix ? Clausewitz, dans De la guerre répond : La guerre est une simple continuation de la politique par d'autres moyens. Elle est donc un acte de force par lequel nous cherchons à contraindre l'adversaire à se soumettre à notre volonté.2 Faire la guerre serait donc agir, repousser l'adversaire, le contraindre à exécuter une volonté, celle de celui qui agresse sûr de son bon droit et la lui imposer, lorsqu'il a été mis à genoux. [...]
[...] La guerre est une maladie. Comme le typhus. Il paraît difficile de donner une définition unique de la guerre, qui n'est après tout qu'une acceptation de la mort. Le propre de la guerre est que l'on est conduit à la faire non par haine mais par devoir : le contrat social implique en effet que chacun participe à la défense de la société à laquelle il appartient. La guerre est un conflit non pas d'homme à homme, mais d'Etat à Etat. [...]
[...] Kant nous l'a dit clairement : Il ne doit pas y avoir de guerre. Peu importe la manière dont vous tournez vos idées et vos opinions, celle-ci ne sera jamais bienfaisante. Tuer lors d'une guerre, c'est être pire que ceux que l'on combat, et je conclurais par cette phrase de Sartre : La guerre n'est pas une maladie C'est un vrai mal insupportable parce qu'il vient aux hommes par les hommes. 1. Phrase inspirée de Bossuet : La guerre est une chose si horrible que je m'étonne comment le seul nom n'en donne pas l'horreur. [...]
[...] Oui, les exemples existent quoique rares. Je pense notamment à l'Inde où les discours de Gandhi furent bien plus efficaces que le sabre des sikhs. De plus, le christianisme ne s'est-il pas répandu par la parole et a vaincu l'empire romain ? Cette sécurité que promettent les ‘‘libérateurs'' ne doit donc pas s'obtenir à travers des périodes d'insécurité, de cruauté, de tristesse, de deuils . mais par des discussions et des négociations. Le monde se trouve continuellement en guerre, et s'y trouvera encore demain, parce que les gouvernements font la guerre en vue d'une paix, ce qui est absurde. [...]
[...] Clemenceau : Il est plus facile de faire la guerre que la paix. mais c'est trop sérieux pour la laisser aux mains des militaires. Moi, je crois que faire la guerre est un signe de faiblesse, de manque de volonté et de maîtrise de soi. Agresser l'autre jusqu'à vouloir sa mort est injustifiable, quelles que soient les raisons évoquées. La guerre est une chose si horrible que son seul nom devrait inspirer l'horreur.1 Pour Bronistaw Malinowski, la guerre est conflit armé entre deux unités politiques indépendantes au moyen d'une force militaire organisée à des fins de politique tribale ou nationale». [...]
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