Dissertation de Philosophie niveau deuxième année de classe préparatoire ECS sur le pouvoir de libération de la beauté. De quoi nous délivre-t-elle ?
[...] En effet, une œuvre qui aurait un but moral . peut être belle, mais la beauté est entachée par la finalité de l'œuvre ; elle est cachée par celle-ci. Voilà pourquoi la beauté libère de l'utile. En s'intéressant maintenant, au point de vue du spectateur, nous remarquons que la beauté joue aussi un rôle dans la libération de l'homme. En effet, Kant, dans critique de la faculté de juger” explique que la satisfaction prise au beau est entièrement désintéressée ; il n'y a aucun intérêt empirique. [...]
[...] Cependant, si la nature nous délivre de certaines choses, il est fort probable que la beauté nous enferme également dans un autre monde. En effet, lorsque nous vivons une expérience esthétique, notre relation avec le beau est tellement forte que cela nous arrête : la beauté aspire tout notre esprit. Cette beauté peut alors faire peur à l'homme car elle semble trop grande pour un seul être humain. [...]
[...] Ainsi, la beauté pourrait nous délivrer d'un monde fait d'illusions et de mensonges. Dans quelle mesure? Le beau n'est, à première vue fait que d'apparences ; il serait donc, dans le monde platonicien, à bannir absolument. Et, pourtant Platon, dans Banquet réhabilite le beau, en disant que tout homme doit s'adonner à la beauté des corps, pas d'une personne, en particulier, mais de toutes les beautés possibles. Ainsi, l'amour de la beauté est un choix initiatique pour aller vers l'amour du beau en lui-même, dans son unité. [...]
[...] Cette beauté nous accapare, aspire toute notre essence. Le monde réel n'existe plus. Et même si la beauté semble nous emprisonner, elle nous libère en fait, de toute réalité, et surtout de notre condition humaine. L'être humain est comme nous l'avons vu, libéré par la beauté de la mort, de la nature et de la réalité. Seulement, en tant qu'homme naturel, nous avons des désirs, des pulsions auxquels nous sommes soumis. Nous n'avons pas encore mis en évidence, cet aspect. [...]
[...] Pour lui, la beauté est la présentation de la vérité. Il exclut dans son livre, la beauté naturelle car la beauté artistique, lui est supérieure, grâce à son lie avec l'esprit. Le beau est en effet, la manifestation sensible de l'idée, ou de l'esprit. L'art, ainsi incarne un absolu en lui donnant, à la fois, une forme sensible et belle. L'idée n'est alors pas seulement vraie, mais belle. A travers son œuvre, l'artiste nous dévoile une vision du monde ; il rend visible ce monde que nous ne voyons pas sans ces œuvres d'art. [...]
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