vie, souvenirs, remémoration, avantages, influence, désavantage, inconscient, Du côté de chez Swann, À la recherche du temps perdu, passé, présent, temps, amour, individu, absence de mémoire, incidence, besoin personnel
La mémoire est le lieu de l'enregistrement des informations essentielles qui composent un individu et qui influencent sa vie. En cela, les souvenirs qui la constituent sont subjectifs, dépendent de la personnalité de chacun et permettent d'exister individuellement. Définir le souvenir reviendrait à évoquer un écho bilatéral entre le passé et le présent, un rapport étroit entre ce qui a existé et ce que nous souhaitons en conserver.
En quelle mesure peut-on dire que les souvenirs ont une incidence sur l'existence de chacun ?
Si les souvenirs peuvent avoir une incidence positive sur nos vies, certains peuvent aussi nous desservir. Pourtant, ils n'en demeurent pas moins un besoin personnel, inhérent à la personnalité de chacun.
[...] Qu'ils soient bons ou mauvais, les souvenirs ont un impact certain sur chacun. En ce sens, la mémoire de ce qui est passé devient essentielle, et reste un véritable besoin inhérent à chacun. En effet, les souvenirs sont nos repères, ce qui nous permet de nous connaître. Manquer de souvenirs, reviendrait à perdre une partie de soi, de ce qui nous constitue en tant qu'être. Annie Duperey, dans Le Voile noir, raconte comment l'absence de souvenir de ses parents, morts durant sa petite enfance, les ont fait disparaître littéralement, « comme s'ils n'avaient jamais existé ». [...]
[...] Les personnages se contentent de ressasser de vieux souvenirs qui sont peut-être d'ailleurs des indices d'une forme de démence. Nell se perd dans le souvenir de ses fiançailles, sur le lac de Côme, il s'agit d'une simple rêverie nostalgique, comme un dernier éclair de lucidité et de vie dans un univers détruit. Le passé paraît lointain, de même que les sentiments amoureux entre elle et son époux qui ne peuvent plus s'accorder le moindre signe de tendresse. Ici, pour les lecteurs et spectateurs de la pièce, le souvenir est le lieu du pessimisme. [...]
[...] Annie Ernaux, dans « La place », revient sur la vie de son père et sur les souvenirs qu'elle a avec lui. Ce livre, est issu de la prise de conscience de l'auteur à la mort de celui-ci, alors qu'elle revient à Y. pour ses funérailles. En effet, dans sa jeunesse, Annie Ernaux a eu honte de ce père simple, mais bienveillant, qui a tenté toute sa vie de sortir de sa condition de campagnard normand. A chaque instant de sa jeunesse, l'auteure s'est éloigné de ce « monde », l'a rejeté, et a renié du même coup ses racines. [...]
[...] La Chanson d'automne de Verlaine expose la même réflexion. A « l'automne » de sa vie, « se souvien[t] / des jours anciens / et pleure. » Les souvenirs rappellent, dans ces œuvres, la mortalité de l'être, sa contingence, son éphémérité. Le présent devient dès lors le moment de réalisation de tout ce qu'il reste à faire avant que la mort ne vienne. Les souvenirs peuvent ainsi, devenir de véritables poisons et ronger l'individu qui les invoque, en l'empêchant de pouvoir exister pleinement dans son temps présent. [...]
[...] Dans quelle mesure peut-on dire que les souvenirs ont une incidence sur l'existence de chacun ? La mémoire est le lieu de l'enregistrement des informations essentielles qui composent un individu et qui influencent sa vie. En cela, les souvenirs qui la constituent sont subjectifs, dépendent de la personnalité de chacun et permettent d'exister individuellement. Définir le souvenir reviendrait à évoquer un écho bilatéral entre le passé et le présent, un rapport étroit entre ce qui a existé et ce que nous souhaitons en conserver. [...]
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