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La notion dominante, véhiculée par diverses mythologies, est que l'humanité est fondamentale dans la grande entreprise de la création. À l'instar des dieux de la Grèce antique, ces mythologies montrent souvent des dieux sous forme humaine. Mais dans le monde naturel, les humains vivent aux côtés des animaux et des plantes, ce qui soulève la question de savoir si « l'Homme » occupe réellement une place particulière dans l'ordre naturel des choses.
La capacité de réflexion de l'Homme explique-t-elle à elle seule son statut particulier parmi les autres créatures ? Dans quelle mesure se distingue-t-il réellement des animaux ?
[...] Il est le seul à avoir l'audace de défier ainsi son destin. Les pauvres bêtes ne peuvent que se laisser mourir. Cette capacité humaine a cependant un prix : la science et la technologie modernes sont plus avancées que leur inventeur n'aurait pu l'imaginer. C'est pourquoi Nietzsche a déclaré que « le désir de la connaissance fera peut-être périr l'humanité ». Mais à quoi servirait-il de posséder la capacité d'obtenir cette connaissance si le découvreur disparaissait avec elle ? Sans parole, un homme n'est pas un homme. [...]
[...] Dans quelle mesure l'Homme occupe-t-il une place particulière dans la nature ? La notion dominante, véhiculée par diverses mythologies, est que l'humanité est fondamentale dans la grande entreprise de la création. À l'instar des dieux de la Grèce antique, ces mythologies montrent souvent des dieux sous forme humaine. Mais dans le monde naturel, les humains vivent aux côtés des animaux et des plantes, ce qui soulève la question de savoir si "l'homme" occupe réellement une place particulière dans l'ordre naturel des choses. [...]
[...] Le mythe de Prométhée rappelle que l'homme était nettement moins adapté que les autres créatures d'Epiméthée. Néanmoins, il a reçu de son créateur un don plus bénéfique que l'instinct : le feu, qui a été enlevé aux dieux et donné à l'humanité. En effet, l'originalité de l'homme dans la nature est, plus précisément, l'originalité de l'humanité : l'homme ne naît pas ici, il doit y parvenir avec l'aide de ses semblables et doit pouvoir réunir en lui toutes les composantes qui l'identifieraient véritablement comme membre de l'espèce humaine. [...]
[...] En fait, c'est sur cette base que les sciences se sont développées : des définitions particulièrement éloignées des besoins de l'homme sont invoquées dans toutes les sciences, mais surtout dans les mathématiques. Création et conscience de soi Les animaux n'ont pas la même place dans la nature que les hommes car leur code gestuel est constitué de phrases préétablies qui ne permettent pas l'invention. De plus, l'homme n'est pas comme les autres animaux car il a une conscience et peut prendre des décisions sur le bien et le mal, la justice et l'injustice, la beauté et la laideur. [...]
[...] Si le bien et le mal n'existent pas, l'homme aura au moins la satisfaction de les créer. De plus, comme le langage est le moyen par lequel l'homme prend conscience de son humanité, il est évident que le langage est la source de cette invention. Enfin, le fait que l'homme soit conscient d'être un individu unique occupant une place distincte dans la nature signifie qu'il occupe une place particulière dans la nature. A l'inverse, les animaux sont avant tout préoccupés par leur survie. [...]
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