Le politiquement correct et le relativisme culturel sont des visions du monde très à la mode aujourd'hui. Les politiciens des pays occidentaux s'entendent pour tenir un discours évitant tout jugement de valeur, notamment lors des sommets diplomatiques. Or, il est évident que les cultures du monde diffèrent sous tous leurs aspects, et par définition transforment l'homme à leur façon. Cependant, pouvons-nous aller jusqu'à dire qu'une culture vaudrait mieux qu'une autre ? Parler de "valeur" pour une culture revient directement à reconnaitre l'idée de supériorité ; les différences permettent-elles de hiérarchiser les cultures, et par ce mécanisme d'en reconnaitre certaines comme supérieures ? (...)
[...] Ces éléments rassemblés forment la culture. Par exemple, la technique est présente partout, dans toute forme de sociétés, dans différentes cultures. L'homme issu d'une tribu amazonienne utilise des outils, comme le fait le maçon dans notre société occidentale. Certes, l'homme utilise plus ou moins la technique selon sa culture, mais dans tous les cas, celle ci sous entend cet aspect. D'une manière plus générale, on remarque clairement que dans toute culture on voir des activités que n'ont pas les animaux. [...]
[...] DISSERTATION DE PHILOSOPHIE Toutes les cultures se valent-elles ? Le politiquement correct et le relativisme culturel sont des visions du monde très à la mode aujourd'hui. Les politiciens des pays occidentaux s'entendent pour tenir un discours évitant tout jugement de valeur, notamment lors des sommets diplomatiques. Or, il est évident que les cultures du monde diffèrent sous tous leurs aspects, et par définition transforment l'homme à leur façon. Cependant, pouvons-nous aller jusqu'à dire qu'une culture vaudrait mieux qu'une autre ? [...]
[...] Cette analyse relativiste pose néanmoins un problème ; en quoi les cultures se valent-elles ? Pourquoi parler de la valeur d'une culture, quel sens donner à cette notion ? Il s'agirait de comparer les différentes cultures et de juger chacune d'elle afin de dire laquelle est supérieure. La base de comparaison peut différer ; elle peut reposer par exemple sur le progrès technique. Une culture peut être dit plus forte qu'une autre parce qu'elle sera plus avancée matériellement. Nous retrouvons là alors un clivage bien connu ; le clivage nord/sud, riche/pauvre. [...]
[...] Une culture est avant tout non matérielle. Les cultures orientales où les cultures sud-américaines sont de ce point de vue d'un intérêt tout particulier. Lorsque Lévi- Strauss, le fondateur de l'anthropologie moderne, rapporte dans son ouvrage "tristes tropiques" ses voyages dans les tribus d'Amérique du sud, beaucoup sont surpris par l'organisation de ces cultures. Par ethnocentrisme bien souvent, l'occident a eu tendance à négliger ces cultures, voir à croire que ces hommes vivaient dénués de culture. Lévi-Strauss nous apprend que leur culture n'est en rien comparable à la notre ; elle n'a pas le même rapport à la vie, le même rapport aux choses, le même rapport à l'histoire. [...]
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