Un ensemble de représentations, de croyances, de valeurs, de règles de conduites communes aux membres sociaux (classe, société, groupe de société), qui s'expriment dans des systèmes symboliques : langues, religion, art, des institutions politiques, économiques et dans des manières durables, de penser et d'agir, intérioriser par les individus.
En un sens on peut donc dire que l'on est prisonnier de sa culture, car elle façonne notre corps, notre façon de penser, en nous inculquant certains préjugés (...)
[...] L'ethnologie nous fournit l'exemple d'une connaissance rationnelle des autres cultures montrant par là qu'il est possible de se libérer de ses préjugés pour comprendre une autre culture. Mais cela suppose fondamentalement un choix éthique ou moral qui consiste à refuser de juger à priori les autres cultures, à refuser de les hiérarchiser, à suspendre ses jugements de valeurs pour essayer d'accueillir la diversité et de la comprendre. Si une culture ouverte et une éducation ouverte pouvant favoriser cela il reste que cela relève toujours en dernière instance d'un libre choix de l'individu, qui est de sa seule responsabilité. [...]
[...] Cela est donc un jugement de valeur on s'interdit de les comprendre, et de comprendre les autres cultures. - La forme déguisée : est une forme plus subtile de l'ethnocentrisme, qui fait semblant de nier. Cela consiste à considéré qu'il y aurait un sens de l'histoire qui consisterait en un progrès de l'humanité. Sur la voie du progrès il y a des cultures qui sont restés bloquer à des stades antérieurs, alors que nous, nous sommes au sommet du progrès. [...]
[...] Le totalitarisme, en supprimant la liberté d'expression et en essayant de forger une culture homogène (par le biais de la censure, de la propagande, de la manipulation de la langue cherche à rendre les individus prisonniers d'une culture monolithique. Il est toutefois important de ne pas confondre érudition et culture générale. L'histoire est une dimension essentielle (comme l'ethnocentrisme), parce ce qu'elle nous permet de comprendre que des rapports sociaux qui nous semble naturels et évidents sont le produit de l'histoire et peuvent donc être défaits par l'action collective des hommes. La culture générale nous permet de nous libérer de nos préjugés, des évidences qui sont le produit de notre culture. [...]
[...] Est-on immédiatement prisonnier de la vision du monde qu'elle nous transmet ? Ne peut-on pas se libérer de sa culture, si c'est le cas, dans quelle mesure et comment est-ce possible ? Tout d'abord on peut remarquer qu'il n'y a pas incommunicabilité entre les cultures, preuve en est que toutes les cultures sont le produit d'échanges avec les autres à tout niveau, scientifiques, techniques, religieux, linguistiques, juridiques Cela montre que toute culture à la capacité de comprendre ce qui est le produit par une autre, capacité qui s'appuie sur le fait que toutes les langues sont traduisibles. [...]
[...] En va-t-il de même pour nos manières de penser ? Oui dans une certaine mesure, durant notre éducation et notre socialisation, nous acquérons certains préjugés, c'est-à-dire des jugements que nous acceptons comme des évidences et que nous ne cherchons pas à examiner rationnellement. Deux types de jugements : -jugement de connaissance : jugement descriptif -jugement de valeur : jugement normatif Le membre d'une société dite primitive, connaît beaucoup ses outils, ses conditions de vies, son milieu. Il arrive à expliquer le monde sur la base de croyances magiques. [...]
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