L'homme n'a au départ qu'une vie biologique consacrée à la satisfaction des besoins naturels et n'a pas encore déployé la dimension spirituelle propre à l'existence humaine. Cela nous indique que l'homme ne naît pas homme mais il le devient. C'est le rôle de l'éducation d'humaniser l'homme. Éduquer un enfant c'est l'arracher à une vie exclusivement naturelle pour l'aider à développer ses aptitudes humaines (...)
[...] La spécificité d'un fait de culture est qu'il est soumis à des règles particulières. Par exemple, la sexualité animale est un fait culturel car elle est gouvernée par les lois biologiques de l'espèce, la sexualité humaines est un fait culturel, régi par des règles qui varient d'une société à une autre. Certes, la règle de la prohibition de l'inceste est présente chez toutes les communautés, mais l'inceste se définit différemment selon les sociétés : une relation entre un frère et une sœur n'est pas considérée comme incestueuse dans tous les groupes humains. [...]
[...] II)La diversité des cultures, facteur de mésentente entre les hommes. A. La barrière des langues : La diversité des cultures s'incarne de manière exemplaire dans la diversité des langues. La langue est le phénomène culturel par excellence : elle est premièrement un fait culturel, présent chez tous les hommes, qui se distingue du cri, naturel. Elle est deuxièmement le véhicule de la culture. Les croyances, les idées, les valeurs, les coutumes, les connaissances d'une société sont transmises de génération en génération par la langue. [...]
[...] La culture constitue la part spécifiquement humaine de l'homme. Elle est ce par quoi il s'arrache à son animalité. Or, dans notre société de consommation, un lourd danger pèse sur la culture, et donc sur notre humanité : on a de plus en plus tendance à considérer des objets culturels comme des biens de consommation. Notre rapport aux objets culturels change : on les considère de moins en moins comme des objets durables qui sont écartés des besoins et des exigences de la vie quotidienne, et de plus en plus comme des biens qu'on utilise pour se distraire ou pour passer le temps et qu'on rejette dès lors qu'on en a plus besoin. [...]
[...] De la sorte l'homme est perfectible. La perfectibilité est présente aussi bien dans l'individu que dans l'espèce humaine. Pour cette raison l'homme peut développer une culture et s'insérer dans une histoire. B. La conséquence de ce processus d'humanisation : la différence des cultures : Les hommes étant indéterminés, ils peuvent s'humaniser en suivant un chemin qui n'est pas déjà tracé par la nature. Ils inventent leur humanisation selon des trajets qui leur sont spécifiques. C'est pourquoi il y a plusieurs cultures. [...]
[...] La raison universelle B. Les droits de l'homme C. Nature et culture Conclusion Introduction Les échanges, qu'ils soient économiques, affectifs ou intellectuels, instituent des liens sociaux par lesquels les hommes se détachent de la nature et entrent dans le monde de la culture. La nature s'oppose à la culture. Alors que la nature désigne un ensemble de phénomènes, soumis à des lois invariables, qui ne sont ni produits ni transformés par l'homme, la culture correspond à une transformation des données naturelles hors de l'homme et en l'homme. [...]
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