La notion de culture est au centre de toute l'humanité. Depuis que les hommes ont commencé à vivre en communauté, ils vivent dans de nombreuses cultures très différentes. Toutes ces cultures ont des caractéristiques propres et chaque homme a tendance à croire que sa culture est supérieure à celle des autres, ils tentent alors de convertir les autres de ce fait. Ceci amène soit des situations de soumission d'une culture à une autre soit des conflits entre cultures. On peut dire que tout homme persécute s'il ne peut faire adhérer l'autre à sa culture. Nous sommes alors en mesure de nous demander à quoi remédie la culture qui rend cette diversité si adorable. Une culture qui devrait permettre de mieux se connaître soi-même et les autres. Qu'est-ce que la culture ? Est-elle universelle ? Doit-elle être donnée une fois pour toute ? Sa diversité est-elle un bienfait ? En effet la culture a tendance à nous montrer que la diversité est synonyme de richesse de l'humanité or nous venons de voir que de nombreux conflits peuvent en résulter.
[...] D'après la définition de la culture, celle-ci devrait donc signifier la tolérance. Ainsi l'homme doit passer de l'intolérance à la tolérance et reconnaître que tout est possible, que tout un chacun a ses diversités, ses spécificités. Ainsi, l'art devrait être l'expression de cette tolérance puisque l'artiste a le libre choix de créer ce qu'il veut. L'art nous permet, comme un mythe, de toucher le mystère du monde, mais aussi de connaître la lucidité, le plaisir, la joie. Il nous permet de pénétrer dans l'inconnu à la recherche des réponses partielles. [...]
[...] En effet, la culture a souvent servi au cours de notre histoire de prétexte pour assouvir les autres. Autrefois les Athéniens du Vème siècle et les Européens du XXème siècle considéraient leur culture seule valable ; par conséquent c'est à cet idéal que devaient aspirer tous les hommes. Ceux qui étaient étrangers à cette culture étaient considérés comme des barbares, des sauvages, des primitifs. Ainsi au nom de la culture comme valeur fondamentale, les Européens ont donné raison à leurs colonisations ; en effet, pour eux, les noirs étaient une sous-race barbare et primitive à laquelle on devait lui inculquer une culture et toutes les guerres durant le reste de notre histoire ne sont également que la volonté d'imposition d'une culture. [...]
[...] Il s'agit d'un processus inexorable. La culture, le produit le plus pur de l'authenticité vitale, puisqu'il procède de ce que l'homme sent avec une angoisse terrible et un ardent enthousiasme les nécessités inéluctables dont sa vie est faite, finit par être la falsification de sa vie. Son moi authentique est étouffé par son moi cultivé conventionnel, social Or l'homme trop cultivé et socialisé qui vit d'une culture déjà fausse, ne peut se permettre de vivre sa culture librement. Ainsi des traditions telles que le cannibalisme, ont longtemps persévéré avant d'être remises en question. [...]
[...] On peut ici citer le choc entre la culture Palestienne et Israélienne. Dès lors, est-il possible de voir cohabiter différents mouvements culturels au sein d'une même société ? Les sous-cultures sont des courants culturels minoritaires à l'intérieur d'une société. L'accumulation de différentes sous-cultures contribue à former une société hétéroclite et diversifiée mais il est difficile de maintenir une égalité entre les différentes cultures. Par exemple, les différentes tribus africaines cohabitant au sein d'un même Etat confrontent sans cesse leur culture, et la culture dominante est celle du peuple étant au pouvoir ; ainsi la culture de la tribu dominante cherche à marginaliser les sous-cultures. [...]
[...] Les peuples veulent échanger leurs biens mais ils veulent garder leur âme (Jacques Chirac). [...]
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