Culture, identité, déterminisme, existentialisme, conscience, liberté
La conscience est propre à chacun des hommes. Elle se modèle suivant la mémoire de l'homme par les expériences auxquelles il a été confronté. Cette conscience constitue en fait l'identité de l'homme. Pour Sartre la nature de l'homme c'est qu'il est un être libre avec une conscience. Ainsi tous les hommes sont libres mais chacun à son identité. Si la culture, parce qu'elle repose sur la connaissance et donc modifie la perception qu'à l'homme de lui-même, d'autrui et du monde, modelant ainsi sa mémoire et sa conscience donc son identité, alors dans quelle mesure la culture supprimerait la liberté de l'homme ? En d'autres termes, comment la culture aliène la liberté de l'homme, et ainsi dénature l'homme lui-même ?
[...] Chaque individu ne fait pas les mêmes expériences c'est en cela que chacun est diffèrent dans sa façon de percevoir les choses. Au fur et à mesure de sa vie l'homme aura entendu suffisamment d'expériences pour juger sa propre conscience et avoir une idée plus claire d'une liberté. La culture, parce qu'elle enrichit l'homme dans le sens où elle lui permet d'analyser quelles sont les situations qui sont favorables à sa liberté, n'est que bénéfique pour l'homme. La culture permet donc à l'homme d'accéder à sa liberté et donc à sa nature même. [...]
[...] Or quand l'homme peint ou pratique une autre activité, il sublime ses désirs et retrouve un certain équilibre. Cette théorie fondée par le père de la psychanalyse Freud tend à prouver que par la culture l'homme se libère des désirs qui entravaient sa condition d'homme libre. Donc par la culture l'homme s'accomplit comme homme libre. La culture modifie l'identité de l'homme mais ne le dénature pas. Au contraire l'homme n'est pas plus libre que par la culture. En effet la culture libère l'homme aveuglée et guidée par ses désirs et libère l'homme déterminé. [...]
[...] Par la culture l'homme accède à la connaissance. Il parvient alors à utiliser son intellect pour décider au mieux ce qui va dans le sens de son intérêt personnel. En effet, c'est parce que l'homme prend connaissance d'un savoir qu'il se libère de son ignorance et de sa passivité originelle. Dans l'état de nature (état fictionnel crée pour souligner la nécessité d'un contrat Social), »l'homme est un loup pour l'homme » pour Hobbes, c'est-à-dire que l'homme doit sans cesse être sur ses gardes dans le but de préserver sa vie car chacun n'agit que sous ses pulsions instinctives. [...]
[...] Selon lui la nature fondamental de l'homme c'est d'être libre. C'est justement parce qu'il est libre et non déterminé par aucune chose qu'il dispose de son libre arbitre. Ce libre arbitre lui permet de faire ce qu'il veut. Si l'on considère cette théorie alors on est en droit de se demander le rôle de la culture. En effet si nous avons montré précédemment que par la culture l'homme accède à sa liberté quand est-il lorsque l'homme est déjà libre ? [...]
[...] La culture intervient donc ici pour permettre à l'homme d'agir en connaissance de causes et de conséquences. Son libre arbitre s'appuie en effet sur une conscience modelé par la culture. L'homme est donc quelque part libre d'être libre s'il accepte la culture comme condition de sa liberté. A Sartre on oppose les théories du déterminisme. L'homme serait déterminé par un but dont il n'a pas conscience mais c'est bien par et pour ce but que l'homme existe en tant que tel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture