La culture différencie l'homme de sa nature bien que, paradoxalement, elle y soit profondément attachée. Elle distingue également l'homme de l'animal. En se cultivant, l'homme accède à la connaissance, de soi, d'autrui et de son environnement.
Si la nature appartient à un groupe, c'est l'individu qui se cultive. Si la culture apporte un progrès, il faudra s'interroger si ce dernier profite à l'individu ou à l'entité collective. Il s'agit ici également de la question des inégalités et de savoir si un homme plus cultivé est meilleur qu'un autre.
Etre cultivé rend-il meilleur ?
La culture grandit l'homme en tant qu'individu aussi bien qu'en tant qu'entité collective. Cependant, être grandit ne peut signifier s'élever au dessus des autres (...)
[...] S'il fallait définir l'autorité, il faudrait l'opposer à la fois à la contrainte par la force et à la persuasion par arguments (Hannah Arendt, La crise de la culture). Seule la culture collective, base de la société, semble donc être à même de perpétuer éternellement la cohésion de la société et donc de réhabiliter l'autorité. En se cultivant, l'homme devient donc meilleur car il fait de sa société un groupe uni et conscient de son appartenance. [C. Elle crée des citoyens avertis] La culture commune ainsi réaffirmée pourra souvent prendre la forme d'évènements historiques rassembleurs. Une culture commune s'associe ainsi souvent à une histoire commune. [...]
[...] Si la nature appartient à un groupe, c'est l'individu qui se cultive. Si la culture apporte un progrès, il faudra s'interroger si ce dernier profite à l'individu ou à l'entité collective. Il s'agit ici également de la question des inégalités et de savoir si un homme plus cultivé est meilleur qu'un autre. Etre cultivé rend-il meilleur ? La culture grandit l'homme en tant qu'individu aussi bien qu'en tant qu'entité collective. Cependant, être grandit ne peut signifier s'élever au dessus des autres. [I. Un être cultivé se grandit] [A. [...]
[...] Elle permet à l'individu de prendre du recul sur son vécu. Il fait donc de son vécu une expérience individuelle qui lui permet d'aborder l'inattendu avec davantage de préparation. En se cultivant, l'homme cultive donc sa prudence et son expérience personnelle. Il est alors meilleur car plus fort devant ses épreuves futures. [Conclusion partielle] Ainsi, en se cultivant, l'homme devient meilleur. Il s'élève au dessus de son état de nature en définissant un bien et un mal. Il s'approche du bonheur et se prépare à l'avenir. [...]
[...] Elle rend également meilleure la société elle-même. Mais ces progressions ne sont font qu'à partir d'un état initial. L'homme, individuellement ou collectivement, progresse pour lui-même et par lui-même. La culture n'est pas une donnée quantifiable et les cultures ne se comparent pas. L'être cultivé devient meilleur mais pas supérieur aux autres. [...]
[...] Etre cultivé rend l'homme meilleur en l'approchant de son aspiration suprême : le bonheur. La culture apporte des connaissances qui dépassent largement le simple cadre du progrès matériel. [B. Il s'élève au dessus d'un état de nature comparable à la vie animale] Le bonheur est une aspiration humaine et pour y parvenir, l'homme règle sa vie de façon tout à fait différente d'un animal. Ainsi, la culture de l'homme lui permet d'établir une morale. Emmanuel Kant considère cette dernière comme étant inhérente à la culture mais cependant destinée à une reconnaissance universelle. [...]
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