La culture est-elle la clef du bonheur ?

Résumé du document

Le bonheur est défini comme un état de satisfaction caractérisé par sa plénitude et sa stabilité, il est le but ultime de tout homme, et il acquiert la place de quête dans la vie de chacun. Sa prospection devient un but primordial dans l'existence de l'Homme comme le dit explicitement Blaise Pascal dans les Pensées : « Tous les hommes recherchent d'être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils y emploient. ». Cependant, le bonheur est-il accessible à l'Homme ? Au quotidien ? L'admiration est un sentiment qui est suscite une forme de bonheur, le simple fait d'apprécier un paysage ou une sculpture, une oeuvre, témoigne d'un savoir (...)

Extraits

[...] Ainsi, la culture est-elle la clef du bonheur ? Il semble que l'acquisition de connaissances rende au fil d'une vie l'homme heureux. I. Le bonheur est immatériel, il n'a pas de clef spécifique Cependant, la culture est une notion complexe, puisque le mot culture en lui-même est polysémique, en effet, il désigne en général l'ensemble des représentations et des comportements acquis par l'homme en tant qu'être social mais aussi la propre culture de chaque individu. Dans ce sens qui lui est propre, la culture s'oppose à la nature, ou du moins, s'en sépare et s'en distingue. [...]

[...] Toutefois, on peut concevoir que, plus l'on a accès à la culture, par conséquent plus l'on est cultivé, plus l'on est haut placé dans une hiérarchie, donc plus on a un accès à une société de consommation qui permet un certain bonheur étant donné que l'on a accès à ce que l'on veut. L'argent nous procure une illusion du bonheur sans nous le donner. Après réflexion, l'argent peut même priver de bonheur. Effectivement, une possession d'une trop grande quantité d'argent peut créer une dépendance totale de l'Homme, la richesse passe alors avant toutes les valeurs fondamentales que sont l'amour, l'amitié, la famille, le partage, et le bonheur n'en ait que plus éloigné à chaque fois que l'argent passe avant toutes ces vérités. [...]

[...] La liberté peut-elle être un danger ? Il semble que non, et pourtant, l'homme qui ne dispose pas d'une culture, ne fait que nuire à sa propre personne en tentant de profiter d'une liberté acquise par le biais de la nature. C'est ce que démontre d'Holback dans Système Social La liberté entre les mains d'un être sans culture et sans vertu, est une arme tranchante entre les mains d'un enfant. Par ces mots, il exprime son désaccord quand à la thèse qui déclare que le sauvage est un être plus heureux que l'homme civilisé.» La culture s'avère un sésame quand à l'accès au chemin menant au bonheur, car sans lui, il paraît impossible de vivre sans expérience et sans raison, car tel est réduit le sauvage qui n'a pas accès au savoir, et qui doit se morfondre dans une vie dîtes libre et nature alors qu'au fond, elle ne porte pas d'intérêt ou de but fondamental. [...]

[...] Sa prospection devient un but primordial dans l'existence de l'Homme comme le dit explicitement Blaise Pascal dans les Pensées : Tous les hommes recherchent d'être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils y emploient.» Cependant, le bonheur est-il accessible à l'Homme ? Au quotidien ? L'admiration est un sentiment qui est suscite une forme de bonheur, le simple fait d'apprécier un paysage ou une sculpture, une oeuvre, témoigne d'un savoir. Or ce savoir est acquis par l'intermédiaire de la culture. Pourtant, le bonheur semble être quelque chose d'éphémère tandis que la culture prône un statut de durée. [...]

[...] La culture ne garantit pas le bonheur, mais y contribue L'addition des progrès incomplets que ce soit dans les domaines de l'éducation, ou de la liberté, c'est à dire dans le domaine des connaissances par conséquent de la culture, peut-elle permettre avec le temps une vie de plus en plus heureuse pour une population évoluant ? D'après Rousseau C'est en vain qu'on cherche au loin son bonheur quand on néglige de le cultiver soi-même.» C'est à partir de cette objection qu'on peut alors en venir à se demander, quelles sont les limites de la culture dans la recherche du bonheur en société ? On peut alors s'interroger sur l'épanouissement du bonheur. Est-il réalisable ? [...]