Cours de Philosophie relatif à la croyance et la connaissance ayant pour sujet : "Le savoir vaut-il mieux que la croyance ?". Faut-il travailler pour éliminer la croyance ? La croyance est-elle parfois indispensable ? Peut-on vivre sans croyance ?...
[...] A partir de là, une science est possible et elle doit alors être distinguée de la croyance. Bâtir une science à partir de ma seule raison, sans expérience, revient à dire que tout ce qui est clair et distinct dans ma pensée est vrai. Pour lui, la physique n'est que géométrie. Or c'est faux. Quatrième méditation Descartes montre que l'erreur a pour cause unique ma faiblesse, mes insuffisances, ma précipitation à juger sans preuves suffisantes. Dieu m'a donné la possibilité de bien juger mais il m'a aussi créé libre donc pas infaillible. [...]
[...] Le savoir est ce qui s'oppose à l'arrêt de la pensée dans un jugement. Le savoir est la pensée même, c'est le dialogue de l'âme avec elle-même Le savoir est l'intelligence de soi. Il est sans arrêt. Savoir c'est se décaler, se libérer de l'opinion même vraie. Mais elle se reforme toujours car on s'arrête parfois. S'il y a opinion vraie et opinion fausse, il faut une opinion vraie pour distinguer les deux opinions et ainsi de suite. On ne sait jamais ce qu'est une opinion vraie, on le suppose. [...]
[...] La raison critique s'exclue de la critique. Si la faillibilisme se reconnaît comme hypothétique, c'est-à-dire comme réfutable, alors c'est encore pire parce que le rationalisme critique en se reconnaissant comme réfutable devient irréfutable puisque sa réfutation prouverait qu'il a raison. On retrouve la structure d'une fausse-science. Le rationalisme critique semble une théorie qui peut s'immuniser contre la réfutation et donc être en conflit avec lui-même. Comment s'en sortir ? Popper nous dit la liberté de penser et celle d'échanger librement des idées représente des valeurs ultimes du libéralisme dont il n'est pas réellement nécessaire de produire des justifications N'y a-t-il pas chez Popper un dogmatisme en faveur du libéralisme ? [...]
[...] C'est le domaine de la croyance pure. Il n'y a pas de dépassement de la croyance par rapport à son contenu. Le mythe donne réponse à tout. Il n'y a pas de problème sans solution, pas de débat. Il n'y a pas de recherche de la vérité. On sait ce qu'il faut faire, ce qu'on doit faire. Le discours sacré donne la vérité indiscutable. Dans la Bible, Dieu est transcendant, caché, coupé de nous. On ne le connaît que s'il se révèle à nous. [...]
[...] Laissent-elles une place à la croyance ? Veulent-elles détruire toute croyance ? Pour Bachelard, entre l'opinion, la manière habituelle et spontanée de connaître, et les sciences, il n'y a pas de continuité mais une rupture, une inversion dans la manière de penser. En outre, non seulement les opinions sont essentiellement différentes des connaissances scientifiques, mais en plus elles sont des obstacles épistémologiques aux connaissances scientifiques. En effet, elles comblent l'esprit et le satisfont. Par conséquent, pour faire de la science il faut rompre avec l'opinion, l'inertie de l'opinion par des actes épistémologiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture