Dissertation (niveau Bac) s'interrogeant sur le phénomène de croyance par rapport à celui de la croyance religieuse. Les thèmes de la connaissance, de la conscience et de l'inconscient sont abordés.
[...] Il a le cru et le croire _croire que et croire en. C'est pourquoi la question du croire chez Saint Augustin et Pascal provoque un vertige existentiel. On comprend que le symbolique des religions n'a pas seulement valeur de rites superstitieux, il est porteur de sens. II. La croyance religieuse et les croyances profanes sont une même disposition à vouloir tenir pour vrai un fait Du point de vue des philosophes des Lumières, la religion prescrit des croyances auxquelles rien de réel ne correspond puisqu'elles sont hors de toute expérience spatio-temporelle. [...]
[...] Il y a donc tout un système d'identifications dans la croyance religieuse, c'est la strate culturelle. On y trouve aussi la réactivation de l'instance paternelle : ce qui fait dire à Freud qu'elle trouve son origine dans la détresse infantile. La religion interdit et console : elle fait donc appel aux structures inconscientes de l'homme, qui ramènent toujours à l'enfance. Alors même que nous avons réussi à distinguer les spécificités de la croyance religieuse, son enracinement profond dans la psyché humaine nous ramène au fondement de toutes les croyances profondes : le désir. [...]
[...] Toute croyance est-elle religieuse ? La croyance : Toute croyance est croyance en quelque chose, donc elle correspond en l'attitude naturelle tournée vers un objet. C'est l'expérience dans laquelle l'esprit adhère plus ou moins à une représentation _du doute à la certitude, en passant par la probabilité. Cette adhésion réside dans le fait que nous tenons une chose pour vraie sans en avoir de preuve. C'est donc un état mental subjectif qui implique que celui qui croit se place de son point de vue particulier. [...]
[...] La croyance religieuse n'est-elle qu'une sous catégorie spécifique de la croyance en générale ? Si elle est un phénomène radicalement différent de la croyance en général, qu'est ce qui diffère dans leurs essences ? Ou qu'est ce qui, au contraire, se trouve être similaire ? A quelles motivations répondent les représentations religieuses chez l'homme pour qu'elles aient encore une place si importante dans le monde mais aussi chez l'individu ? Est-on bien certains que nous nous sommes débarrassés de nos croyances religieuses lorsqu'il s'agit de raisonner ? [...]
[...] On peut déjà remarquer que c'est le cas pour toutes les croyances et pas seulement les croyances religieuses. Nous tenons pour vraies de nombreuses théories scientifiques mais peu d'entre nous ont la capacité de les démontrer par la raison au vu dans la grande complexité de la science actuelle. Epicure explique donc à Ménécée que c'est lorsque la pensée ne s'exerce plus que la croyance surgit. Pour Kant, l'homme n'atteint vraiment la majorité que lorsqu'il pense par lui-même, que lorsqu'il se libère de toute autorité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture