C'est pourquoi je peux communiquer un savoir en produisant les raisons ou les preuves.
Je ne peux pas communiquer la foi qui est un sentiment subjectif. La foi est un acte personnel.
Ainsi quand on croit, on est moins près de la vérité, même si on est dans le vrai puisqu'on ne peut pas établir cette vérité au moyen de raisons universellement communicables. Si je dis « Je crois que le soleil se couche aujourd'hui à 17h14 », j'ai bien ici un énoncé vrai car il repose sur un fait scientifique. Malheureusement, Je ne suis pas capable de reproduire ce savoir, donc je ne fait que croire. Je fais confiance aux scientifiques. Je sais donc sans savoir pourquoi.
Donc le savoir semble préférable.
Au moins, par le savoir j'apporte des justifications rationnelles à ma croyance. (...)
[...] Suis-je libre ou ne le suis-je pas ? Cette question ne peut avoir de réponse définitive. Il y a autant de raison de penser que je suis libre que de penser l'inverse. L'idée de liberté n'est pas démontrable. Elle est cependant une condition de la moralité (on ne peut pas exiger d'un être qui ne serait pas libre d'obéir à des devoirs moraux. La morale suppose la liberté du sujet), donc il faut y croire. La frontière entre la croyance et la raison (le savoir) n'est donc pas toujours si clairement établie. [...]
[...] Alors que faire ? Ne pas y répondre sous prétexte qu'il n'y a pas de réponse rationnelle unique fondée sur des preuves ? Au contraire, les croyances sont là pour apporter des réponses à des questions existentielles fortes qui permettront aux hommes de s'orienter dans l'existence. Conclusion On pourra conclure que la croyance n'est pas nécessairement faiblesse, parce que tout n'est pas science et l'on ne peut pas que savoir. La raison n'est pas toute puissante. Puisqu'il y a certains domaines où la science n'a rien à dire à l'homme, alors il y a une place pour la croyance. [...]
[...] Entre croire et savoir, faut t-il choisir ? Plan. I. L'incompatibilité entre savoir et croire. II. La légitimité possible de la croyance. III. Les critères de choix. Analyse de l'énoncé. (Introduction) Croire et savoir sont deux actes de la pensée. Ils ont en commun la certitude et ont un rapport à la vérité Croire, c'est tenir quelque chose pour vrai Le savoir est savoir vrai. Mais la certitude de la croyance connait des degrés : 1. Je crois qu'il va peut-être pleuvoir POSSIBILITE 2. [...]
[...] Transition : La croyance semble donc condamnée à disparaitre au fur et à mesure que le savoir progresse. Mais n'y a-t-il pas des domaines où il n'y à pas de savoir possible ? Et n'y a-t-il pas cependant, une certaine légitimité de la croyance ? II. La légitimité possible de la croyance Dans la vie quotidienne, la croyance est un moteur essentiel de l'action. Celui qui ne croit en rien n'agit pas. Il est désespéré. La croyance n'est donc pas nécessairement illégitime. [...]
[...] Au fondement du sentiment de certitude : Dans le savoir, il est objectif. Dans la croyance, il est subjectif. C'est pourquoi je peux communiquer un savoir en produisant les raisons ou les preuves. Je ne peux pas communiquer la foi qui est un sentiment subjectif. La foi est un acte personnel. Ainsi quand on croit, on est moins près de la vérité, même si on est dans le vrai puisqu'on ne peut pas établir cette vérité au moyen de raisons universellement communicables. [...]
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