Nombreux sont les hommes qui ne connaissent pas vraiment le monde qui les entoure et donc ne peuvent véritablement savoir qui ils sont, pourquoi le monde est ainsi fait. La croyance qu'ils possèdent se caractérise par une sorte de conviction personnelle, mais qui ne reflète pas la Vérité qui par définition est unique. Pourtant, certains hommes ne cherchent pas davantage que cet état de croyance. Soit parce qu'ils aiment être bercés par leurs illusions, soit parce qu'ils n'en ont tout simplement pas conscience et qu'ils restent dans l' « ombre ».
Mais rester dans cet état, où les choses nous paraissent être, mais ne sont pas, ne permet pas à l'homme d'aller de l'avant. En effet, l'homme doit, pour lui d'abord, essayer déprendre conscience qu'il ne sait pas. L'homme doit vouloir tendre vers un certain idéal de savoir qui se définit comme une connaissance, une pensée certaine.
[...] Pour ce faire, l'homme doit déjà prendre conscience de son ignorance et savoir qu'il ne possède pas de connaissances. Cette première étape une fois franchie l'homme peut, par un réel effort, essayer de s'interroger pour faire naître petit à petit des connaissances. C'est par conséquent en étant humble et en sachant prendre du recul que l'homme pourra bâtir des connaissances solides qui lui permettront à lui mais aussi aux futures générations de posséder un savoir, même si la remise en question du passé est quelques fois nécessaire. [...]
[...] Le passage de l'opinion à la connaissance qui est cachée demande donc un véritable effort où notre raison, notre intelligence se doivent de participer. Il faut absolument savoir se tourner vers soi et ne pas se laisser envahir par la paresse. Le passage de l'état d'illusion, mais méconnu, à l'état où l'on accepte qu'on ne sait pas et qu'on souhaite acquérir une part du savoir, est difficile mais nécessaire. Pour les Grecs, puis pour de nombreux hommes que suivront, la recherche de vérité est fondamentale. En effet, les hommes sont au départ, plongés dans l'ignorance. [...]
[...] Il faut donc savoir qu'on est empli de croyance et non de vérité. Il semble nécessaire d'admettre le non-savoir. C'est ce qu'un homme se doit de commencer par faire. Jamais, il ne pourra avancer vers la vérité, passer de l'ombre à la lumière, sans accepter qu'il est ignorant. L'ignorant qui a conscience de son ignorance a déjà fait un grand pas, pour lui et pour tout ce qui l'entoure ; dès le début du Ménon, Socrate affirme je partage la misère de mes concitoyens, et je me blâme moi-même de ne rien savoir, rien du tout Ainsi, Socrate nous montre que c'est en admettant qu'on ne sache pas, que l'on a déjà parcouru un bout de chemin qui mène à la Vérité. [...]
[...] L'homme convaincu de savoir, reste prisonnier de ses opinions. Il reste dans l'ombre et peut avoir du mal à admettre d'être réfuté. Certains hommes profitent même de l'ignorance de certains, c'est le cas des sophistes, qui moyennant finance, enseignent l'art de bien parler. C'est la rhétorique. Ainsi, ils forment de futurs hommes politiques. Socrate dit qu'ils peuvent apparemment enseigner la vertu, mais il faut prendre cette affirmation de manière ironique. En fait, les sophistes ne permettent pas aux hommes d'atteindre le savoir. [...]
[...] Pourtant, certains hommes ne cherchent pas davantage que cet état de croyance. Soit parce qu'ils aiment être bercés par leurs illusions, soit parce qu'ils n'en ont tout simplement pas conscience et qu'ils restent dans l'« ombre Mais rester dans cet état, où les choses nous paraissent être mais ne sont pas, ne permet pas à l'homme d'aller de l'avant. En effet, l'homme doit, pour lui d'abord, essayer de prendre conscience qu'il ne sait pas. L'homme doit vouloir tendre vers un certain idéal de savoir qui se définit comme une connaissance, une pensée certaine. [...]
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