Dans un premier temps (l. 1 à 9), Kant affirme que pour mettre en évidence des lois de la nature de façon certaine, il faut avoir recours à une expérimentation qui découle de la raison et qui est préméditée, et non pas se fier au hasard des observations.
Il annonce ensuite (l. 9 à 13) la démarche expérimentale que les physiciens doivent suivre : la raison et l'expérience doivent être complémentaires, et la nature doit être appréhendée en se mettant en position de juge (...)
[...] L à 9 Kant commence ici par une série d'exemples qui vont justifier son propos à venir. Ainsi, les deux exemples qu'il développe suggèrent la méthode qui permet à la physique de faire des découvertes de manière scientifique. Les 2 exemples sont donc ceux de Galilée et de Torricelli, deux physiciens. le premier énonce l'expérience de Galilée, qui consiste à faire descendre des boules sur un plan incliné afin de mettre en évidence la loi sur la chute des corps. [...]
[...] Autrement dit, nous devons lui poser les questions qui sont nécessaires pour justifier nos hypothèses. Nous devons la forcer à nous montrer les faits dont nous avons besoin pour justifier nos lois. III/L à 18 Kant opère ensuite une forme de bilan et conclue. Il affirme que la physique est redevable de la Révolution dans la mesure où celle-ci lui a permis d'évoluer et de devenir une science. En effet, la Révolution lui a permis de faire progresser et de transformer son rapport à la nature. [...]
[...] Par là, la physique a été mise d'abord sur le chemin sûr d'une science, alors que pendant tant de siècles, elle n'avait été rien d'autre qu'un pur tâtonnement. Kant, Critique de la raison pure, préface de la 2nde édition (1787) INTRODUCTION Dans cette préface de la Critique de la raison pure, Kant analyse la démarche que les physiciens doivent adopter pour accéder à une connaissance certaine. Cette démarche doit s'appuyer sur la raison et sur la réflexion, et non sur le hasard. [...]
[...] La conséquence de cela est ce que Kant nomme une illumination Cette illumination est le fait que les physiciens ont compris que l'expérimentation devait découler de la raison. En effet, la raison, selon Kant, ne peut voir que ce qu'elle a prévu, ce qu'elle a précédemment pensé. Lorsque le physicien met en œuvre une expérience qu'il a entièrement pensé, il connait les conséquences, c'est-à- dire les réactions que va avoir la nature. En ce sens, la réaction de la nature pourra être comprise par la raison, dans la mesure où elle est attendue par celle-ci. La raison n'aperçoit donc que ce que son hypothèse avait prévu. [...]
[...] Et c'est ce qui la rattache à la science, à la connaissance scientifique dans la mesure ou elle peut désormais atteindre une connaissance vrai, fondée et justifiée. CONCLUSION En définitive, Kant permet de redonner une valeur à la raison à travers sa théorie de la connaissance, qui instaure qu'on ne peut accéder à une véritable connaissance que si on change notre rapport à l'expérience et à la nature. En effet, nous devons d'abord penser par nous mêmes, formuler notre propre hypothèse, notre propre expérimentation, au lieu d'observer des phénomènes dans la nature au hasard et sans but précis. [...]
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