Critique de la raison pratique, Kant, liberté humaine, limite de la liberté, autorégulation, raison pratique, liberté morale
Dans son ouvrage Critique de la raison pratique, Kant met en évidence les limites de l'usage de la liberté, car elle produit des conséquences intérieures et extérieures sur nous. Si le monde est régi par certaines lois naturelles qui suivent strictement la règle de cause à effet, il est aussi possible de penser à une liberté d'action, de la dépasser. Kant conçoit la liberté humaine comme une faculté d'autorégulation, comme la capacité qui a la raison d'être pratique, de donner des lois qui guident l'action morale. Dans quelle mesure cette liberté peut-elle nous accuser?
[...] Critique de la raison pratique - Kant (1788) - Dans quelle mesure la liberté humaine peut-elle nous accuser ? Dans son ouvrage Critique de la raison pratique, Kant met en évidence les limites de l'usage de la liberté, car elle produit des conséquences intérieures et extérieures sur nous. Si le monde est régi par certaines lois naturelles qui suivent strictement la règle de cause à effet, il est aussi possible de penser à une liberté d'action, de la dépasser. Kant conçoit la liberté humaine comme une faculté d'autorégulation, comme la capacité qui a la raison d'être pratique, de donner des lois qui guident l'action morale. [...]
[...] La liberté en soi n'est pas suffisante La liberté est, selon Kant, un des postulats de la raison pratique. Le terme « postulat » est à comprendre ici au sens strict, comme quelque chose qui n'est pas démontrable, mais qui est nécessairement assumé comme condition de la morale elle-même. L'exigence morale d'agir par respect du devoir suppose la liberté, la possibilité d'agir par respect du devoir en dépassant les penchants contraires. La liberté et l'autonomie de sa propre volonté sont ce qui donne à l'homme la dignité. [...]
[...] Ainsi, convertie en clé de l'éthique, la liberté est l'un des plus grands attributs de l'être humain et l'un des postulats de la raison pratique : soit on tient pour acquis que cette liberté existe, soit l'éthique n'est pas possible, car on se retrouverait d'une manière ou d'une autre avant les théories déterministes du comportement humain. Si cette possibilité de choix n'existe pas, il n'y a pas d'autonomie ou d'éthique possible. Par conséquent, ils sont des aspects d'une croyance personnelle en la raison (« ne peut réduire au silence l'accusateur qui est en lui ». [...]
[...] Une autre liberté est souhaitable Nous ne pouvons être moralement responsables que si nous avons la vraie liberté de créer notre libre arbitre basé sur la loi morale et sans être lié à nos besoins et nos inclinations (« dans son bon sens, c'est-à-dire qu'il avait l'usage de sa liberté »). Selon la mesure dans laquelle la volonté et les actions d'une personne sont régies par la loi morale, cette personne méritera le respect et gagnera sa dignité (« se fonde le repentir »). Un aspect important de la loi morale est le fait qu'aucune personne ne peut utiliser une autre comme moyen d'atteindre une fin. Au lieu de cela, on doit reconnaître les autres comme une fin en eux-mêmes et respecter leur dignité et leur liberté. [...]
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