C'est l'histoire d'un pays détruit, d'un peuple brimé, d'un génocide exacerbé ...
Récent, si récent qu'on a du mal à y croire ... 1975, le Cambodge.
Déjà victime des affres de la guerre du Viêt-Nam (1954-1976), après six ans de présence d'un régime politique pro américain, ce pays d'Asie est le témoin d'une guerre civile menée par les Khmers Rouges du tyran Pol Pot.
Malgré les horreurs perpétrées qui reflètent un réalisme cynique, une amitié se noue (...)
[...] L'un est américain, l'autre cambodgien, et tous deux ont ce goût pour le risque et l'aventure, si propre à la profession de journaliste : c'est ce qui fait d'eux des reporters de guerre. Entre la quête d'information et la mort, un seul pas les sépare. La Déchirure, film devenu emblématique depuis sa sortie en 1984, retrace la véritable histoire du journaliste-photographe, Sydney SCHANBERG correspondant de presse du New York Times, ainsi que du journaliste cambodgien Dith PRAN. C'est en 1972 que S. Schanberg arrive au Cambodge pour couvrir les premiers affrontements des Khmers rouges avec les forces du gouvernement de Lon Nol. [...]
[...] Il n'y a aucune censure vis à vis des plans de morts ou de blessés graves, qu'ils soient civils ou militaires Cela donne au film un caractère choquant qui fait froid dans le dos et qui donne des frissons d'angoisse aux spectateurs. Un sentiment de tristesse est présent surtout dans la deuxième partie du film. Le génocide est vu avec les yeux de D. Pran, plus en tant que prisonnier qu'en tant que journaliste. Les images donnent un impact vraiment fort par rapport à l'horreur insoutenable de cette guerre. [...]
[...] Tourné en Thaïlande au début des années 80 pour éviter tout problème avec le Cambodge et ses habitants (qui se remettent à peine de ce génocide qui a tué près d'un tiers de la population), ce film est grandiose. Il garde l'authenticité irréprochable d'une puissante histoire d'amitié, d'honneur et de fuite vers la liberté sur les champs de bataille du Cambodge. Ce film est instructif sur tous les plans et passer à côté de ce chef- d'œuvre serait une erreur. Eva Fernandez. [...]
[...] Pran, son assistant d'origine cambodgienne qui lui sert à la fois de guide et d'interprète. En Avril 1975, ils suivent tous deux la chute de Phnom Penh orchestrée par les Khmers rouges, et décident malgré un rapatriement possible, de rester dans un Cambodge décimé par les massacres Partout ils enquêtent, photographient afin de rendre compte au reste du monde de la tuerie organisée par les nouveaux maîtres de la ville. Non sans avoir manqué à plusieurs reprises de se faire tuer, ils se réfugient dans l'Ambassade française avec le peu d'étrangers restant dont quelques correspondants, héros dans l'âme Les ressortissants cambodgiens restés avec eux, se cachant de la barbarie qui a envahit leur pays, reçoivent l'ordre de quitter immédiatement l'Ambassade Cherchant par tous les moyens à expatrier son ami avec lui, S. [...]
[...] Pour son premier long métrage, Roland Joffé nous offre une œuvre déchirante mêlant à la fois fiction et réalité. Tirée d'une histoire vraie, la Déchirure peut être assimilée à un documentaire sur le drame du peuple cambodgien et sur les journalistes en temps de guerre. "Ceci est l'histoire d'une guerre et le récit d'une amitié; la tragédie d'un pays dévasté et l'aventure d'un homme qui lutte pour survivre" : c'est en ces termes que Sydney Schanberg présenta ce film qui s'attache à retranscrire des faits authentiques. [...]
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