Cette rédaction de philosophie, complète et entièrement rédigée, se propose de répondre à ces deux questions :
I. Quels savoirs doivent être mobilisés face à la crise ? Pourquoi ? Comment ?
II. De quoi pouvons-nous être responsables ?
[...] Cependant, nous sommes responsables de notre avenir, des générations futures. C'est pourquoi, Hans Jonas, au travers d'une ontologie centrée sur l'existence de « l'Être-là », dit que l'humanité ainsi que les générations futures méritent de vivre, d'être sauvées. Il est impératif que les hommes assument la responsabilité morale de leurs actes et agissent de manière à en restreindre les conséquences sur l'humanité à long terme. Notre responsabilité doit être morale et aussi importante que cette puissance que possède l'homme. Afin de nous aider à mesurer les conséquences de nos actions, et de développer notre conscience de l'avenir et du devoir, nous devons utiliser la peur qui joue le rôle de moteur. [...]
[...] L'intensité de la crise environnementale est égale à la grandeur du savoir. Auparavant, l'évolution technologique était bien loin de ce qu'elle représente actuellement et la nature était invulnérable à l'inverse de notre époque car la technique découle de la connaissance. En effet, le savoir scientifique est indispensable afin d'obtenir une connaissance, d'une part objective des causes physiques et d'autre part subjective sur l'aspect humain. Certes, il est impossible de prédire l'avenir mais une connaissance maximale des conséquences de nos actions permettrait d'établir une connaissance de ce qui convient ainsi que de fonder une éthique d'aujourd'hui. [...]
[...] La crise environnementale peut donc être assimilée à une crise de la rationalité de la modernité. Nous sommes face à un problème de connaissance qui provoque un déséquilibre entre la puissance de nos actions et l'impact de leurs conséquences dans le temps, pour les générations futures. Face à cette crise, nous devons mobiliser notre conscience afin d'élaborer une nouvelle éthique. L'homme doit avoir connaissance de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes afin d'élaborer une éthique d'aujourd'hui qui se soucie de l'avenir et qui a pour objectif de le protéger des conséquences de nos actions actuelles pour les générations à venir. [...]
[...] En effet, le savoir technique comporte une conception instrumentale et anthropologique. Il représente les instruments techniques, ce qui est fabriqué, ainsi que l'activité de l'homme qui peut mener à certaines fins dont celle de la destruction de l'humanité. L'ampleur de cette crise environnementale est loin d'être négligeable car notre monde est proche d'une catastrophe écologique universelle. L'homme veut maîtriser une technique qui échappe de plus en plus à son contrôle et ne mesure pas les conséquences de ses actions à long terme. [...]
[...] En conclusion, cette crise environnementale que nous vivons aujourd'hui est bien loin d'une catastrophe écologique car elle représente un danger pour la vie humaine. En effet, par ses actions, à la suite d'une évolution incontrôlée de la technologie, l'homme s'autodétruit et met en danger l'existence des générations futures. La nature produisait autrefois pour permettre à l'homme de vivre, de satisfaire ses besoins fondamentaux. Maintenant, la nature ne produit plus car l'homme la détruit pour satisfaire des besoins qui s'éloignent souvent de nos besoins fondamentaux. [...]
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