Dissertation avec introduction et plan sur le sujet : Est-ce par crainte que l'on se soumet à l'État ?
[...] Une question se pose alors : Est-ce par crainte que l'on se soumet à l'État ? Afin de répondre à cette question, il conviendra d'analyser dans un premier temps la nécessité de l'État, afin d'étudier dans un second temps l'acceptation de l'État. La nécessité de l'État L'État constitue l'unité d'une société en la gouvernant selon l'avantage commun. Pendant l'Antiquité, on disait qu'il vise le bonheur. Aujourd'hui il existe par convention et est nécessaire. En effet, sans lui on assisterait à un état de nature, état chaotique. [...]
[...] C'est parce qu'il y a des limites et que le peuple tire des bénéfices, des contreparties à se soumettre à l'État qu'il l'accepte. L'acceptation de l'État L'État est majoritairement accepté parce qu'il n'ôte pas les libertés mais sert leurs intérêts, à travers le contrat social. Le contrat social Un contrat est synonyme d'une convention, d'un pacte comme on pourrait en conclure avec un ami. Elle impose aux parties des obligations, des engagements. Ces engagements sont réciproques. Ainsi, l'État a des obligations mais les citoyens également en ont. [...]
[...] C'est le paradoxe de l'État. De plus, il assure la prospérité dans la vie en société, le bien être dans la vie en commun mais est craint. Enfin, l'État concilie l'intérêt général et l'intérêt particulier. Par sa toute puissance, Marx estime que l'État opprime le peuple. Il estime qu'une société sans État serait juste et égalitaire. Mais dans ce cas, qui assurerait la justice et qui assurerait l'égalité si ce n'est une autorité suprême, supérieure à qui il faut obéir ? [...]
[...] Est-ce par crainte que l'on se soumet à l'État ? La société n'est pas une structure innée, elle doit se construire, se dessiner. Afin de maintenir une certaine cohésion sociale, elle doit être réglementée par des lois, des règlements et articulée autour d'un pouvoir régulateur, d'un pouvoir politique. Cependant, une réglementation va de pair avec les devoirs, les obligations ou encore les contraintes. Bien que certaines sociétés (les sociétés primitives) existent sans le pouvoir d'un État à proprement parler, elles sont toutefois fondées sur des règles et des rites qui organisent la vie commune. [...]
[...] La justice protègerait donc l'ensemble de la société. Cette acceptation de la place de l'État est parfois équivoque. Entre crainte et consentement Selon Hobbes, le consentement de l'individu au souverain est « l'acte de naissance de l'État », sa raison d'être. La nature de ce consentement a pour conséquence de rendre l'Homme irrationnel et non entièrement libre en ce sens que son consentement politique est étanche aux passions. L'auteur différencie deux valeurs : la valeur fondatrice et la valeur conservatrice de ce consentement à l'égard de la société. [...]
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