Exposé sur la vérité et la démonstration. La vérité et la démonstration sont au centre des préoccupations philosophiques. Comment ces deux notions ont évolué au fil du temps ? Quelle est la conception du monde d'après les Anciens ? Quel rôle a joué la révolution Galiléenne ? Qu'est ce que démontrer à proprement parler ? Quels sont les apports des encyclopédistes et de Gaston Bachelard ?
[...] La psychanalyse de l'esprit quant à elle joue un rôle très important, car elle recherche et détecte des valeurs et projections inconscientes entravant le savoir. Enfin, le philosophe utilise le rationalisme appliqué : il est conçu comme un centre actif où différentes vérités s'échangent ; il y a d'une part les vérités de la raison et d'autre part, les vérités d'expériences. Le philosophe conclue sur la raison : elle se construit grâce à l'expérience et doit s'appliquer à elle. Finalement, Gaston Bachelard a pu apporter des concepts fondamentaux dans la théorie scientifique ; on retiendra celui d'obstacle épistémologique central pour comprendre l'évolution des sciences. [...]
[...] Les objets ont donc bien une tendance : il s'agit là du désir. Om peut prendre par exemple la pomme qui veut retrouver la terre ou encore la pierre animée du désir de rejoindre son milieu propre le centre de la terre. Néanmoins, Aristote établit l'opposition qui règne entre le monde parfait supra lunaire et le monde lunaire imparfait : les objets appartenant au monde sublunaire tombent vers le bas, tandis que les animaux et les hommes appartiennent par leur intelligence et leur regard au monde supra lunaire. [...]
[...] En définitive, Pythagore, par sa logique mathématique systématique a contribué à la formation du rationalisme occidental. II - LA REVOLUTION GALILEENNE Galilée est connu pour avoir considérer la théologie physique aristotélicienne comme une limite à l'examen scientifique. Le mathématicien physicien prône l'idée que la méthode analytique et la méthode synthétique se complètent dans la démonstration. Cela revient donc à dire que les découvertes et les idées doivent s'appuyer sur des expériences ; dès lors, un raisonnement émerge : il faut d'abord émettre un hypothèse, puis réaliser une expérience, démontrer grâce à celle-ci et enfin conclure. [...]
[...] Si les données expérimentales vérifient l'hypothèse alors elle est provisoirement vérifiée ; en revanche, si les expériences contredisent l'hypothèse, celle-ci est infirmée, réfutée, ou comme dit Karl Popper falsifiée ; pour lui, la nature ne répond jamais par un oui absolu et définitif, mais lorsqu'elle répond non, la réponse est sans réplique. Il faut noter qu'une décision positive ne soutient la théorie que pour un temps, car les décisions négatives peuvent toujours l'éliminer ultérieurement. On voit à quelles conditions une théorie est scientifique : on peut la soumettre à l'épreuve expérimentale. La vérité d'une théorie scientifique, toujours provisoire et relative, réside dans le fait qu'elle répond à tous les procédés expérimentaux. [...]
[...] Il existe deux types de vérité, deux formes de rationalité : la vérité formelle et la vérité expérimentale. La vérité formelle est dite vraie, rationnelle, correctement déduite des axiomes de départ. La rationalité habite le monde des possibles, la vérité est rigoureuse mais relative aux définitions et axiomes (ni vrais, ni faux) posés au départ. La vérité expérimentale, également rationnelle se traduit comme la non contradiction d'un système ; pour rendre compte d'un fait qui paraît énigmatique, on invente une hypothèse qui refait l'ensemble des phénomènes connus un système rationnel. [...]
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