Le sens premier de l'interprétation est celui de la traduction d'une langue vers une autre. Par exemple, on fera l'interprétation d'un texte français en latin (thème) ou inversement (version).
On se sert de ce mot dès qu'il y a tentative d'explication d'un point obscur ou ambigu d'un texte (cf la jurisprudence, qui consiste à adapter une loi à un cas particulier en l'interprétant pour la rendre plus humaine ou morale).
L'action de prendre en bonne ou mauvaise part les paroles, les actes ou les habitudes d'autrui.
Le mot interprétation est aussi un terme de rhétorique qui désigne une répétition : la synonymie. Il vient également du verbe latin interpretari qui signifie expliquer, éclaircir, prendre dans tel ou tel sens, ou encore traduire. Du fait de son étymologie assez compliquée, on se souviendra de termes de commerce comme négociateur, médiateur et intermédiaire. Interprétation vient donc du grec hermeneia (Hermès : dieu des commerçants et des voleurs).
Le dernier sens, plus récent, désigne la manière dont une pièce de théâtre est jouée (18ème siècle).
Depuis le 13ème siècle, l'interprétation est appliquée à la recherche du sens des Écritures Sacrées (essentiellement la Bible). Le philosophe Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), considéré comme seul interprète de référence des textes sacrés pour la formation des prêtres, a essayé de concilier la doctrine d'Aristote avec la Bible. Dans toutes les religions, en effet, on admet que le texte sacré ne peut pas être compris par le non initié, le profane : il reste mystérieux et a besoin d'une autorité pour être répandu.
Le champs de l'interprétation recouvre des choses absolument différentes : on peut interpréter des faits, des idées, du concrets comme de l'abstrait (rêves). Le même objet peut recevoir plusieurs interprétations dissemblables : elles ne sont donc pas exclusives les unes des autres. Une interprétation peut recevoir à nouveau une interprétation. Par définition, elle ne peut pas être vraie ou fausse : c'est une simple proposition de sens dont la valeur se mesure à sa cohérence et à sa pertinence. En comparaison, l'explication scientifique paraît bien plus rigoureuse.
L'enjeu de l'interprétation serait donc de savoir s'il existerait des interprétations meilleures que d'autres et en fonction de quels critères. Et est-elle toujours arbitraire et subjective ? (...)
[...] C'est une manière de faire échec au mécanisme cartésien. On peut donc faire l'étude . de l'organisation mais pas de l'idée abstraite de vie François Jacob, in Qu'est ce qu'est la vie ? Ce qui disparaît est donc la notion de matière vivante. L'idée selon laquelle il n'y a pas d'opposition radicale entre le vitalisme et le mécanisme vient de Kant, car plus on connaît le vivant, plus on s'aperçoit qu'ils peuvent se combinés. Le vivant a donc la capacité d'autopoïèse (auto reproduction et auto réparation). [...]
[...] Justement le principe du vivant pour Aristote est que tout est déjà contenu dans l'être au départ en puissance La vie consiste seulement en un passage à l'acte ou actualisation. Et c'est le principe de cette actualisation qu'Aristote appelle l'âme. L'intérêt de ce vitalisme d'Aristote est que la technique ne s'oppose pas à la nature de l'homme, au contraire, elle y est contenu en puissance (la technique ne serait que la continuation de la nature) La conception de l'art selon Aristote serait un art d'imitation, figuratif. Le vitalisme d'Aristote bloque le progrès de la biologie car on ne peut pas comprendre toute les intentions de la nature. [...]
[...] L'homme est déjà le mieux pourvu des animaux, c'est pourquoi la nature lui donne en plus des mains. Elle ne se préoccupe d'aucune manière de l'égalité dans la distribution, au contraire elle dispense des inégalités naturelles. Aristote attribue à la nature des intentions: ce n'est pas du tout un mécanisme aveugle car celle-ci obéit à un projet rationnel. C'est bien parce qu'Aristote considère la nature comme un artisan qu'il peut se permettre de qualifier la main d'outils alors que c'est un organe. Un outil est, en effet, un outil fabriqué pour permettre plusieurs fonctions. [...]
[...] Une interprétation peut recevoir à nouveau une interprétation. Par définition, elle ne peut pas être vraie ou fausse: c'est une simple proposition de sens dont la valeur se mesure à sa cohérence et à sa pertinence. En comparaison, l'explication scientifique paraît bien plus rigoureuse. L'enjeu de l'interprétation serait donc de savoir s'il existerait des interprétations meilleur que d'autres et en fonction de quels critères ? Et est-elle toujours arbitraire et subjective ? Les enjeux de l'interprétation Interpréter c'est essayer de remonter d'un signe à sa signification. [...]
[...] Au fur et à mesure qu'on avance dans ses œuvres, le principe vital sera appelé l'âme (considéré non pas comme le propre de l'homme mais du vivant). Parmi les propositions, il considère que les plantes sont des vivants car elles possèdent en elles un principe de croissance et de décroissance puisque tous les êtres vivants obéissent à un principe de génération-corruption. Les plantes ont donc une âme qui peut être défini par la possession de quatre facultés: la nutrition, la sensation, le mouvement, et la pensée. Il fait une hiérarchie dans l'ordre des vivants, l'homme étant le seul à posséder ces quatre facultés de l'âme. [...]
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