Nous pouvons partir du constat d'après lequel nous croyons tous plus ou moins spontanément à l'existence de notre liberté. Nous avons ainsi le sentiment de disposer de cette liberté, pouvoir faire ce que l'on veut (1ère définition de la liberté).
Pourtant, tout aussi spontanément, on reconnaît que nos actes sont soumis à tout un ensemble de contraintes et de déterminismes (...)
[...] Or, pour Socrate, non seulement, la mort est une forme de libération (de l'âme par rapport au corps) mais être libre c'est obéir à ces principes moraux, c'est agir en son âme et conscience, c'est respecter la justice même si c'est au prix de sa vie. Cet exemple de Socrate pose le problème de savoir ce qu'est la liberté. Est- ce forcément l'absence de contraintes ? Ne peut-on pas être libre en se soumettant à certaines contraintes et certaines règles ? Une liberté évidente ? [...]
[...] Ainsi, à un niveau pratique, l'homme a même de bonnes raisons de croire à cette idée là. La liberté serait donc à trouver au milieu des multiples déterminations qui agissent sur nous. On ajoutera que la conscience de ces déterminismes est le meilleur moyen pour pouvoir ensuite, éventuellement, s'en défaire. Cela implique que la liberté est quelque chose qui se cultive et un travail de prise de conscience des facteurs qui peuvent jouer sur nous, sans quoi ce n'est pas vraiment nous qui choisissons ce que nous faisons. [...]
[...] Il est impossible de faire autrement. Il n'y a rien de contingent dans cet événement là. L'adjectif libre est par contre bien utilisé si l'on définit seulement la liberté comme absence d'obstacles. La liberté exclut donc la nécessité, d'où le problème : vivons nous réellement dans des contextes contingents ou ne sommes-nous pas toujours confrontés à des événements nécessaires ? La liberté comme absence de contrainte Il s'agit d'une définition classique de la liberté : ne pas être contraint c'est-à-dire ne rencontrer aucun élément extérieur qui empêche nos actes. [...]
[...] Exemple : loi de la chute des corps. On peut dire que le déterminisme relève de la science, là où le fatalisme relève de la superstition. Dans les deux cas, les événements sont nécessaires. Mais dans le déterminisme, il s'agit d'un mécanisme alors que dans la fatalisme, il est question de destinée, de fatalité et donc en définitive de volonté divine qui dirigerait tout ce qu'il se passe. III] Peut-on trancher le débat sur l'existence de la liberté ? Un effet de cercle : la liberté comme antinomie A la question la liberté existe-t-elle ? [...]
[...] Elle s'oppose tout autant, mais d'une autre façon que la contrainte, à notre liberté. Détermination X ( volonté (liberté) ( X Contraintes (cause) (effet) Le déterminisme désigne l'ensemble des facteurs qui agissent sur nous comme des causes qui déterminent nos actes, qui n'en seraient que les effets. Le problème de l'existence de notre liberté Un tel constat pose alors ce problème : contraintes et déterminismes laissent-ils de la place pour des actes libres ? Le sentiment que l'on a d'être libre, a-t-il une réalité ou est-il une pure illusion ? [...]
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