Lorsque l'on évoque la notion de justice, quelques synonymes nous traversent l'esprit pour la définir : équité ? Conformité à la loi ? Impartialité ? Bienveillance ? Charité ? Et l'on entrevoit la nécessité d'une clarification. Ainsi Leibnitz précisait que « l'honnête homme est celui qui aime tous ses semblables autant que la raison le permet. La justice est la vertu rectrice de ce sentiment, que les Grecs appelaient philanthropia. La charité est une bienveillance universelle et la bienveillance est un état d'amour ou d'affection. Aimer ou avoir de l'affection, c'est se réjouir du bonheur d'autrui ». Pour Leibnitz, la justice, c'est « la charité du sage » (...)
[...] Si oui, comment y remédier ? Durkheim remarque que la naissance n'est plus le principe exclusif de la classification sociale. Mais il reconnaît qu'il reste des disparités dans la situation économique des individus qui ne sont pas toutes dues au don. Il y a une interaction du milieu et de l'hérédité. Il est vain d'attribuer un coefficient donné au milieu et à l'hérédité, cela serait absurde et insoluble. Ces deux conceptions ont des continuations politiques. Si la sociologie et la physiologie pensent se dispenser de la science du vivant, elles se leurrent. [...]
[...] En général, on peut affirmer qu'il n'y a pas une passion telle que l'amour de l'humanité, uniquement comme telle ! En même temps, il n'est pas d'êtres humains dont le bonheur ou le malheur ne nous touche en quelque mesure qu'ils sont proches de nous. Mais cela procède de la sympathie et ce n'est pas une preuve de l'existence d'un amour de l'humanité en tant que tel. La sympathie doit toujours se doubler d'une circonstance présente qui nous frappe vivement. Par exemple, l'énormité d'un malheur ou le fait qu'il touche nos proches, nos parents. [...]
[...] Introduction Lorsque l'on évoque la notion de justice, quelques synonymes nous traversent l'esprit pour la définir : équité ? Conformité à la loi ? Impartialité ? Bienveillance ? Charité ? Et l'on entrevoit la nécessité d'une clarification. Ainsi Leibnitz précisait que l'honnête homme est celui qui aime tous ses semblables autant que la raison le permet. La justice est la vertu rectrice de ce sentiment, que les Grecs appelaient philanthropia. La charité est une bienveillance universelle et la bienveillance est un état d'amour ou d'affection. [...]
[...] On sait que, pour Platon, le type de contrainte dont il parle n'est pas de même nature que celui évoqué par Hume, puisque l'homme juste est celui qui réussit à l'intérieur même de l'esprit à établir une barrière entre la raison, le cœur et les désirs. Mais le point important ici, c'est que, comme Hume, Platon conclut que le sens de la justice ne nous est pas donné naturellement. Il nous faut donc, à présent, trouver d'autres explications à l'origine de la justice. II) Quelle est l'origine de la justice ? L'origine de la justice est conventionnelle puisque nous n'avons pas de sens naturel de la justice. [...]
[...] Les lois sont justes, dit-il, en raison de leur fin, c'est-à- dire qu'elles sont ordonnées ou bien communes. Par ailleurs, en raison de leur auteur, à savoir quand la loi portée n'excède pas le pouvoir de celui qui la porte. En raison enfin de leur teneur, à savoir lorsque les charges imposées au sujet selon les exigences du bien commun le sont d'après une égalité de proportion. Mais il peut y avoir une subversion de ces trois points, quant à la fin lorsqu'un chef impose à ses sujets des lois onéreuses, qui n'ont rien à faire avec l'utilité commune mais vise plutôt sa propre gloire et cupidité. [...]
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