La philosophie débute par la mise en question de toutes choses, par un étonnement, par un doute préalable, par la prise de conscience humble et lucide de notre ignorance.
La tradition philosophique remontant à Socrate reprend à son compte le maître mot de la pensée occidentale : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ».
Socrate ne cessait de poser les questions les plus candides à des gens (les sophistes) qui, sûrs de leur savoir, s'amusaient fort de la naïveté de Socrate. Mais bientôt, les questions les [...]
[...] La vérité n'appartient en propre à personne. C'est bien l'esprit critique la qualité essentielle du philosophe. Remise en question des certitudes conquises, discussion des idées auxquelles nous tenons le plus, voilà les tâches du philosophe. Le philosophe se veut strictement soumis aux exigences de la raison impersonnelle dans la recherche objective du vrai. La philosophie est une réflexion d'ensemble sur l'histoire des sciences et les problèmes posés par la connaissance en général. Il s'agit bien d'une réflexion, non d'une accumulation de connaissances. [...]
[...] C'est ce qui fait de lui un philosophe. Philosophie : Philia (amour) Sophia (sagesse) (>sophos : sage) La philosophie débute par la mise en question de toutes choses, par un étonnement, par un doute préalable, par la prise de conscience humble et lucide de notre ignorance. La tradition philosophique remontant à Socrate reprend à son compte le maître mot de la pensée occidentale : Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien Socrate ne cessait de poser les questions les plus candides à des gens (les sophistes) qui, sûrs de leur savoir, s'amusaient fort de la naïveté de Socrate. [...]
[...] Chaque système ne serait qu'une vision du monde, subjective, relative à chaque philosophie. Il n'y aurait pas de philosophie mais des philosophies, chacune portant sa propre vision du monde. Seule la science serait impersonnelle et objective. Cette conception de la philosophie n'est pas recevable. La philosophie vise à atteindre la vérité, exige l'universel : les discussions, les désaccords des philosophes ne poussent au scepticisme que les paresseux. C'est précisément parce qu'il y a rarement accord de tous sur un problème que nul n'est dispensé d'y réfléchir. [...]
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