En quoi peuvent poser problème les notions de devoir et de morale ? La morale est-elle valable pour tous ? Pourrait-on trouver à la morale un fondement qui la distingue des moeurs ? Les moeurs sont propres à chacun. La morale n'a pas les mêmes valeurs pour tous. La morale est prescriptible dans le sens où elle annonce des interdits et prescrit des devoirs (...)
[...] Pour lui, le bien et le mal n'existent pas dans l'absolu. Ils n'existent que relativement à nos attentes subjectives. Pour Spinoza, tout homme désire progresser dans son être, aussi bien d'un point de vue biologique qu'intellectuel, pour vivre, pour s'affirmer, pour progresser intellectuellement, accroître sa puissance et sa perfection. Par conséquent, est bon pour l'Homme tout ce qui nous permet de persévérer et est mauvais, tout ce qui nous empêche de persévérer dans notre être. Les Hommes ont dû se réunir et créer des lois pour empêcher que chacun cherche seulement à augmenter sa puissance et ce au détriment des autres. [...]
[...] Ce qui est utile pour soi ou pour la société est une chose et le devoir moral en est une autre (Ex : expérimentation des médicaments sur des humains). Ce genre d'expérience semble inacceptable à notre conscience parce qu'on comprend qu'elle va bafouer la personne humaine et le respect qui lui est dû. On peut en conclure comme le fera Kant que le devoir ne doit être motivé que par le respect de la personne et on en arrive à l'idée que c'est la conscience qui dicte nos devoirs et pas la culture. [...]
[...] Le devoir et la morale - En quoi peuvent poser problème les notions du devoir et de morale ? La morale est-elle valable pour tous ? Pourrait-on trouver à la morale un fondement qui la distingue des mœurs ? Les mœurs sont propres à chacun. La morale n'a pas les mêmes valeurs pour tous. La morale est prescriptible dans le sens où elle annonce des interdits et prescrit des devoirs. Elle est aussi normative dans le sens où elle inspire nos jugements de valeur où elle définit ce qui doit être et ce qui est. [...]
[...] La vertu, accomplissement de nos devoirs, ne peut pas être chez les utilitaristes sa propre fin (son but). La vertu est valable pour eux dans la mesure où elle amène au bien commun honneur à ceux qui sont capables de renoncer aux jouissances et contribuer à tel renoncement pour accroître la somme de bonheur dans le monde II. Morale, éthique et devoir A. L'éthique au dessus de la morale Le problème dans le cas de la morale utilitariste est la question morale du bien et du mal qui ne se confond pas avec ses fondements mais seulement avec la question de l'efficacité juridique et politique des lois permettant uniquement d'assurer la sécurité commune, à priori dans l'intérêt de tous. [...]
[...] Le problème est que l'on a l'impression que les convictions intimes d'après lesquelles nous jugeons nous sont acquises grâce à l'éducation reçue au sein d'une société déterminée. Support : Friedrich Nietzsche, Aurore. Quelle pourrait-être l'origine de la morale ? Thèse : l'origine de la morale est uniquement la tradition. Plus les traditions disparaissent, plus la morale disparaît. Par conséquent, il n'y a pas lieu de faire distinction entre morale et mœurs. Puis il se pose une question : d'où vient le fait que chaque homme se sente obligé d'obéir à la morale ? [...]
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