L'art et la technique

Résumé du document

Cours de culture générale traitant de l'art et de la technique, avec l'évocation de l'intelligence artificelle, des rapports entre humains et machines, de la relation entre connaissance et art, avec des références à l'architecture et à l'imprimerie. Document Word de 9 pages.

Extraits

[...] Et comment l'art s'est-il vu détaché de la sphère sociale dans laquelle il était pourtant si ancré ? De l'Antiquité à la Renaissance, l'art est attaché à la société car il n'y a pas de distinction entre l'artiste et le scientifique. Mais il est devenu de plus en plus difficile à l'être humain d'être compétent dans toutes les branches de la connaissance, et même de tout connaître dans une seule discipline, d'où les spécialisations. Il devient donc difficile d'avoir un point de vue panoptique, et l'artiste s'est donc vu marginalisé. [...]

[...] On peut dire que le confort (forme) d'un objet et sa fonctionnalité ont été pensés en même temps. La conception du rôle de l'artiste se retrouve chez Diderot et a pour fonction la préservation et la transmission d'un héritage à travers les valeurs de morales sociales, capitalisées par une certaine tradition de la beauté. L'artiste transmet la beauté grecque, reflet de la beauté divine. L'art a pour fonction non de connaître le monde mais de produire des compléments du monde : l'art crée des formes autonomes qui viennent s'ajouter à celles qui existent. [...]

[...] Les dictionnaires connaissent un essor considérable, mais on limite les encyclopédies de toutes sortes publiées pour les professionnels. Un phénomène exceptionnel monte alors à la surface et conclut que la technique est de plus en plus liée à la connaissance et de moins en moins à l'art. En effet, le savoir dont l'art était dépositaire se déplace vers les manuels, d'où l'augmentation des encyclopédies qui décrivent les métiers et qui délivrent le savoir. En 1751 est donc publié l'encyclopédie de Diderot et D'Alembert dont le problème est qu'elle représente un ensemble de mémoire éparpillé et non homogène. [...]

[...] C'est au siècle que les connaissances se normalisent. La documentation sur fiches correspond à un cortex cérébral extériorisé[6] puisqu'un fichier bibliographique se prête sous les doigts des usagers à des agencements multiples, comme rechercher par auteur, matière, chronologie un fichier est donc plus dynamique que l'encyclopédie. Une autre étape dans l'organisation de connaissance est le passage de la fiche manuelle à la fiche perforée, puis à la fiche électronique. Relation entre la connaissance et l'art Plus la connaissance évolue, plus la science moderne progresse et plus l'art se voit marginalisé. [...]

[...] Pour les nouveaux réalistes, le propre du monde contemporain est d'avoir renversé la logique qui séparait le tableau de la réalité : ( On anticipe dans la fiction ce qui va se produire dans la réalité (destruction des Twin Towers dans les jeux vidéos ou de la tour Eiffel dans les films) 07/04/04 MAMAC : Les nouveaux réalistes Ces artistes font une expérience de l'art comme une sorte de nihilisme récurrent. Ils définissent la modernité comme l'idée que demain sera meilleur qu'hier. [...]