justice, loi, société humaine, droit positif, droit naturel, justice pénale, impunité, châtiment
La justice et la loi représentent un couple de notions spécifiques à la société humaine puisqu'elles sont spécifiques de la réalité humaine dans la mesure où une société d'hommes exige des règles de fonctionnement qui sont des lois et dans la mesure aussi où les Hommes ont tendance à ne pas les respecter : pour qu'une société existe et continue d'exister, il est nécessaire de la placer sous l'exigence générale de la justice dont le rôle est de veiller à l'application des lois en punissant les contrevenants
[...] Ce sentiment c'est celui qui correspond à l'impression que l'on peut ne pas respecter la loi (faire ce que l'on veut) sans risquer la punition liée au non-respect. Ce sentiment d'impunité est dangereux, quelle que soit la personne qui l'éprouve parce qu'il conduit à l'abus de pouvoir. Ceci est mis en scène dans l'histoire de l'anneau de Gygés de Platon. Cette fable fait apparaître une conception pessimiste des Hommes que ne seraient capable d'obéir à la loi que par peut du châtiment. La question est alors justement de quelle manière le châtiment peut-être pensé La question du sens du châtiment. [...]
[...] Il s'agit donc de les reconnaître et de les mettre hors d'état de nuire y compris préventivement. Il n'y a pas de sociétés humaines sans loi et donc sans interdit, si l'on veut vivre en groupe tout n'est pas acceptable. Dès lors, il faut aussi une institution au sein de la société qui veille à l'application de la loi, car aucune société humaine ne peut durer si chacun se fait justice, si les individus n'ont pas le sentiment d'appartenir à un ordre juste. [...]
[...] La question de la loi. Une nécessité. La loi est ce par quoi se manifeste l'existence d'une société humaine dans la mesure où elle établit des relations spécifiques entre les membres de la communauté, et que ses relations sont autre chose que des rapports de force établit par simple référence établit à la nature au sein d'une société humaine la loi affirme que c'est le droit qui régit les relations et non pas la force. Cette présence de la loi est une nécessité, car les Hommes, s'ils veulent vivre en société, doivent renoncer à leur liberté naturelle, mais ce renoncement est de l'ordre de la propre liberté du sujet, il peut revenir dessus comme bon lui semble en ne respectant pas la loi. [...]
[...] Il y a toujours une différence entre ce que recherche le législateur et ce que font les Hommes. Si la loi est nécessaire, son aspect normatif à des limites. On peut faire 2 remarques : L'affirmation d'une norme ne signifie pas la disparition des comportements qu'elle exclue = il faut toujours maintenir cette loi. Il faut savoir reconnaître les limites d'une loi, quelles que soient ses intentions, car une loi forgée par de bonnes intentions peut produire l'effet contraire à celui recherché (ex : la prohibition). [...]
[...] De fait, le respect de la loi doit s'obtenir, non pas par la peur, mais par la compréhension de sa nécessité dans laquelle s'inclue l'intérêt du sujet, du fait on évite aussi les transgressions de la loi par affirmation de soi. La compréhension : L'acte délictueux produit un déséquilibre au sein du groupe social. Le châtiment prononcé par un tribunal, au nom de se groupe social, vise donc à rétablir ce qui a été brisé/défié par l'application d'une peine pensée comme compensatrice et donc doit être conçue en fonction du délit qu'elle compense. [...]
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