art, spectateur, artiste, beauté, beau, contemplation esthétique, esthétique, art contemporain, photographie, bande dessinée, cinéma, sculpture, peinture, poésie, architecture, Musique, danse, beaux-arts, aesthesis, Aristote, Kant
Comme disait Aristote, « Les êtres naissent soit de l'art, soit de la nature ». Le terme art provient du latin ars (artis) signifiant littéralement technique, savoir-faire. Il est l'équivalent du terme grec techne ; d'où en français les mots artifices (produits de l'art), mais aussi artisan et artiste, tous deux maîtrisant un art. C'est en ce sens qu'on peut parler d'un art martial, d'un art culinaire ou encore d'un art pictural. Or, dans son sens moderne, art fait davantage référence aujourd'hui à ce qu'on appelle les beaux-arts, c'est-à-dire les arts ayant pour finalité le Beau. Parmi les beaux-arts, on classe l'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, la poésie, la danse (plus largement les arts de la scène), le cinéma (septième art), puis d'autres arts autrefois jugés « mineurs » qui s'ajoutent : photographie, voire BD (ajout donnant lieu à des débats : au nom de quoi considère-t-on un art comme assez « noble » pour être qualifié de beaux-arts ?) La branche de la philosophie qui s'interroge sur l'art s'appelle l'esthétique (aesthesis : théorie des sensations).
[...] Qu'est-ce que l'art du côté de la création artistique et du spectateur ? L'Art Comme disait Aristote, « Les êtres naissent soit de l'art, soit de la nature ». Le terme art provient du latin ars (artis) signifiant littéralement technique, savoir-faire. Il est l'équivalent du terme grec techne ; d'où en français les mots artifices (produits de l'art) mais aussi artisan et artiste, tous deux maîtrisant un art. C'est en ce sens qu'on peut parler d'un art martial ,d'un art culinaire ou encore d'un art pictural Or dans son sens moderne, art fait davantage référence aujourd'hui à ce qu'on appelle les beaux-arts, c.a.d les arts ayant pour finalité le Beau. [...]
[...] la chaise sert à s'asseoir). L'artiste quant à lui crée un objet singulier (il n'y a qu'une seule Joconde) qui a sa fin en lui-même : être contemplé, questionné, admiré etc. ,suscitant alors un plaisir qu'on appellera esthétique. -soit en considérant l'activité même : l'artisan fabrique son objet dans le cadre de son métier en suivant des règles qu'il a apprise, et pour lequel il touche une rémunération. L'artiste crée de manière plus libre, quitte à transgresser les règles, donnant libre cours à son imagination dans le cadre d'une activité plaisante (qui n'exclut pas la souffrance nous le verrons). [...]
[...] Si j'aime ce château d'une manière esthétique, ce n'est pas parce que je suis royaliste ou que ce château me permet de me protéger de la pluie je l'aime pour ce qu'il est en lui-même; sa forme, son architecture, son originalité etc. Le beau est ce qui plaît universellement sans concept. Ce plaisir esthétique je l'attends également chez d'autres. Ce qui est beau pour moi doit l'être aussi pour les autres. Orce plaisir ne peut être démontré en tant que tel : je ne peux pas prouver la beauté de cette œuvre comme je peux prouver que cette figure est un triangle. Je ne dispose pas d'une définition du beau me permettant de le déceler (comme chez les Grecs). [...]
[...] L'art de l'artiste n'est qu'une imitation d'une imitation. Par ex. le lit peint par l'artiste est une imitation du lit réel fabriqué par l'artisan qui est lui-même une reproduction imparfaite de l'idée de lit. Mais c'est aussi le pouvoir de l'artiste qui est critiqué : lorsque l'artiste excelle dans son art, il peut produire l'illusion du vrai,ou faire apparaitre comme vrai ce qui ne l'est pas, nous détournant ainsi de la vérité (tels les oiseaux venant picorer les raisins si bien représentés sur la toile de Zeuxis). [...]
[...] Cela ne provient-il pas d'une incompréhension quant à la construction de l'œuvre ?En effet, si nous avions assisté à la conception de l'œuvre dans ses différentes étapes, avec ses ratés, ses reculs, ses remises en question, celle-ci apparaîtrait sous un autre jour : davantage le fruit d'un patient travail ayant aiguisé une technique, plutôt que d'un don mystérieux . D'où cette question : est-ce le talent ou le travail (et donc l'assimilation de techniques) qui fait l'artiste ? Un travail sans don fera de l'artiste un bon imitateur et non un créateur ; un don sans travail ne pourra en réalité se matérialiser. Or la belle œuvre est aussitributaire aussi du jugement du public . [...]
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