corps, monde, réalité, perception, corps dotés de sens, nature humaine, Platon, esprit humain
"Des goûts et des couleurs, on ne discute pas". Cet adage populaire rappelle la subjectivité que l'on prête à tout jugement lorsque celui-ci concerne la chose perçue. D'un individu à l'autre en effet, l'appréciation d'une sensation peut varier, de sorte qu'il ne semble pas exister de réalité objective sur laquelle s'accorder. Ce principe apparent de relativité conduit à interroger nos moyens de perception, dont l'outil principal, le corps, semble reproduire en nous le monde extérieur.
[...] Mon corps est-il le pivot du monde ? Introduction : "Des goûts et des couleurs, on ne discute pas". Cet adage populaire rappelle la subjectivité que l'on prête à tout jugement lorsque celui-ci concerne la chose perçue. D'un individu à l'autre en effet, l'appréciation d'une sensation peut varier, de sorte qu'il ne semble pas exister de réalité objective sur laquelle s'accorder. Ce principe apparent de relativité conduit à interroger nos moyens de perception, dont l'outil principal, le corps, semble reproduire en nous le monde extérieur. [...]
[...] Le décryptement du monde par les objets mathématiques, et l'adéquation de ces derniers avec le monde extérieur pose la question d'un monde extérieur à nous et à ce que nous en percevons. Transition : Si le corps semble s'imposer comme le seul intérmédiaire à notre perception du monde définie comme réalité sensible, il semble toutefois que des concept échappe aux voies du sensibles et laissent penser à l'existence d'un monde en dehors de la perception corporelle. Mais que se produit-il lorsque nous percevons ce sensible ? II. Le monde perçu - voire vécu - par le corps porte la marque de ce corps Cf Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty 1. [...]
[...] Nous n'avons de perception du monde que par nos 6 sens. La réalité ne pénètre pas en nous par d'autres voies que celle-ci. A ce titre, on peut penser de prime abord que le monde que nous percevons car il a comme médiation le corps et ses limites Le monde intelligible : le monde siège-t-il dans l'esprit ? Mais que faire dès lors des certitudes qui ne relèvent pas du sensible ? On peut prendre ici l'exemple du cogito de Descartes, qui pose comme certitude l'existence par le seul constat de la pensée en train d'être. [...]
[...] Dans cette perspective, nous nous interrogerons dans un premier temps sur la possibilité de l'existence d'un monde au-delà de ce qu'en donne le corps, avant de voir que l'acte de perception vaut reconstruction, et qu'à ce titre, le monde perçu par le corps porte la marque de ce corps. Enfin, nous verrons qu'en raison de ce mode de perception, le monde n'existe pas en soi comme réalité objective, mais seulement pour nous. I. Existe-t-il autre chose du monde que ce qu'en donne le corps ? 1. Le monde sensible : le monde siège-t-il dans mon corps ? [...]
[...] Le monde, une construction humaine A la différence du réel, le monde désigne une globalité qui fait sens. Faire monde signifie constituer une totalité qui dure et ne s'abolit pas. Il s'agit donc déjà d'un concept culturel posé par l'homme sur le réel pour le désigner et ramasser sa totalité. C'est notamment la fonction de l'art d'exprimer l'unité du monde quand le discours scientifique l'atomise pour le comprendre Le monde ne constitue pas la totalité des perceptions sensibles additionnées La conséquence du précédent point est que le monde ne se définit pas comme la somme de toutes les perceptions sensibles permises par le corps. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture