Mon corps en un sens est investi par le monde extérieur : je n'ai à moi que l'espace de mon esprit (citadelle intérieure). Je ne suis jamais ailleurs que dans l'étendue de mon corps.
BACHELARD parle d'une immensité intime que symboliserait la notion d'une étendue infinie sans limite. L'extérieur comme un espace étendu à l'infini est le symbole de moi-même...
[...] Il y a bien une leçon de sagesse : il y aune illusion dans l'idée d'une extension du moi à des choses exterieures : illusion inhérente à la notion de propriété MICHAUX : l'espace du dedans C'est svt en verue d'un certain ordre social comme le suggère l'organisation de l'espace méditerranéen exposé par AYMARD. L'âme est alors mon espace chez MARC AURELE. Manuel d'Epictète : dpends de moi vs ne dépends pas de moi. Justification du fait qu'on puisse ^parlerd'un espace. [...]
[...] Mon corps est-il tout mon espace ? Mon corps en un sens est investi par le monde extérieur : je n'ai à moi que l'espace de mon esprit (citadelle intérieure). Je ne suis jamais ailleurs que dans l'étendue de mon corps. BERGSON : par la conscience, je m'élève jusqu'aux étoiles dans l'âme et le corps en 1912 dans l'Énergie spirituelle. et qu'est-ce que le moi [ ] quelque chose qui parait débordé de toute part le corps qui y est joint, le dépasser dans l'espace aussi bien que dans le temps. [...]
[...] Intro : Sans aucun gène, mon corps est-il tout mon espace ? mon espace c'est le lieu où je suis, l'étendue de mon être, nous sommes ainsi invités à nous interrogés sur l'espace du moi . Est-il juste de dire que le corps est cet espace ? L'adjectif indéfini tout invite à penser cet espace comme limité, il met l'accent sur le caractère limité de cet espace du moi que constituerait le corps. Peut on considère que le moi a une étendue qui n'est pas plus vaste que ne l'est le corps et que son lieu est delimité par les contours du corps si bien qu'il n'irait jamais au dela ? [...]
[...] Une conscience n'est pas dans l'espace comme une chose et dans l'espace. C'est ainsi que certaines étendues sont vécues comme immense du fait qu'elles eveillent la notion d'immensité intime, l'immensité étant en fait projeté par une conscience qui se sent telle Paul GUILLAUME ( la conscience ordonne le champ perceptif selon des lois d'organisation qui lui sont propres : l'espace est tjr l'espace de la conscience/ du moi dans la mesure où l'espace perçu est tjr une construction de la conscience. [...]
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