Corps, âme, conscience, qui suis-je, philosophie, je universel, neuropsychologie, identité psychique, personnalité, intuition de l'âme, conscience de soi, Freud, traumatisme, inconscient, Darwin, humanité
Sur le fronton du temple de Delphes, il était écrit : "Connais-toi toi-même". Cette injonction vise à la fois les penseurs qui avaient pour objectif d'étudier la nature, telle que Thalès ou Pythagore, et à la fois les simples passants. Cet impératif de retour sur soi n'est pas narcissique. Il n'est pas motivé par l'amour propre, mais plutôt par un désir de connaissance et de compréhension. Il s'agit de s'interroger non pas seulement sur ma personnalité, mais plutôt sur l'identité du "Je" universel que nous utilisons tous. La question de l'identité n'est pas qu'une question de connaissance : c'est aussi une question éthique (liée à la morale), c'est-à-dire une question de règle de vie et de bon comportement.
[...] Peut-on expliquer ces différences purement physiologiques ? De plus, on observe qu'un même corps peut être habité de multiples façons : sa gestuelle, sa façon de parler, ses désirs, etc. Dans cette situation, on peut supposer que ce sont les changements de l'esprit qui s'imposent au corps. Si c'est réellement le cas, cela voudrait dire que c'est l'esprit qui commande le corps et non l'inverse. De plus, cela voudrait surtout dire que l'esprit est séparé du corps, ce qui est loin d'être évident à concevoir. [...]
[...] D'après lui, il y aurait un inconscient dont l'activité aurait une influence importante sur nos pensées et nos actes quotidiens. L'exemple le plus classique est celui du traumatisme, dû à une agression par exemple : notre esprit refoule le souvenir douloureux, c'est-à-dire qu'il fait basculer le souvenir du conscient dans l'inconscient. Or, plutôt que de régler le problème, cela l'aggrave, car le traumatisme continue de nous tourmenter sans que l'on sache ce qui nous tourmente. Freud propose alors une nouvelle méthode : la psychanalyse, dont l'objectif est de faire remonter à la surface les souvenirs refoulés qui nous hantent. [...]
[...] Par conscience immédiate, on entend le pur flux de pensées qui s'exprime en nous de façon instantanée. Le mot immédiat signifie que la conscience s'exprime au présent, sans médiation. À l'inverse, par conscience de soi, on entend le fait que la conscience se prenne elle-même pour objet. Dans cette situation, c'est la conscience qui est le médiateur pour la conscience. Dès l'instant où l'on a conscience de soi, notre monde change. En effet, du point de vue de la conscience immédiate, les choses apparaissent, tandis qu'avec la conscience de soi, les choses m'apparaissent. [...]
[...] - D'autre part, du point de vue de la liberté, peut-on dire que l'on ait le choix dans nos actions si nous sommes sous l'emprise de notre inconscient ? La question « Qui suis-je ? » prend alors une autre dimension. Elle nous interroge sur la liberté que nous avons de devenir qui l'on est. Sommes- nous contraints par une sorte de destin ou pouvons-nous choisir ce que nous voulons être ? Une telle question nous pousse à nous interroger sur les formes que peut prendre la liberté et sur la réalité de celle-ci. [...]
[...] Corps, âme et conscience : "qui suis-je Sur le fronton du temple de Delphes, il était écrit : « Connais-toi toi- même ». Cette injonction vise à la fois les penseurs qui avaient pour objectif d'étudier la nature, telle que Thalès ou Pythagore, et à la fois les simples passants. Cet impératif de retour sur soi n'est pas narcissique. Il n'est pas motivé par l'amour propre, mais plutôt par un désir de connaissance et de compréhension. Il s'agit de s'interroger non pas seulement sur ma personnalité, mais plutôt sur l'identité du « Je » universel que nous utilisons tous. [...]
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