Le principe de la doctrine de Rousseau est le suivant : la souveraineté doit toujours résider dans le peuple et celui-ci ne peut en confier l'exercice à des gouvernants, quels qu'ils soient. La souveraineté est inaliénable par principe et il ne peut donc y avoir d'autre souverain que le peuple lui-même. Le seul Etat légitime est celui où le peuple est source de la souveraineté et l'exerce. C'est la définition de l'Etat républicain. Dans ce cas, le prince, le conseil, bref le pouvoir exécutif n'est là que pour exécuter les commandements du peuple souverain. C'est un administrateur ; il ne possède aucun droit de gouvernement en lui-même. C'est un simple exécutant de la volonté souveraine du peuple.
Avec Rousseau, la théorie du contrat social s'oriente donc vers la voie de la démocratie (...)
[...] Le seul Etat légitime est celui où le peuple est source de la souveraineté et l'exerce. C'est la définition de l'Etat républicain. Dans ce cas, le prince, le conseil, bref le pouvoir exécutif n'est là que pour exécuter les commandements du peuple souverain. C'est un administrateur ; il ne possède aucun droit de gouvernement en lui-même. C'est un simple exécutant de la volonté souveraine du peuple. Avec Rousseau, la théorie du contrat social s'oriente donc vers la voie de la démocratie. [...]
[...] Le problème vient alors du fait que ces qualités étant acquises, elles ne s'inscrivent pas définitivement dans la nature ou essence de l'homme : elles ne deviennent pas un composant essentiel de son être. Par conséquent, il risque à tout moment de les perdre et de retomber " ainsi plus bas que la Bête même 3°partie C'est pourquoi dans la dernière partie du texte Rousseau insiste sur le caractère corrupteur de cette perfectibilité : cette faculté peut certes rendre l'homme meilleur, mais elle peut aussi contribuer à le rendre mauvais, à le dénaturer, à lui faire perdre son innocence originelle. [...]
[...] partie Dans un premier temps (du début à " . la première année de ces mille Rousseau commence par évacuer tous les points au sujet desquels la question de la différence entre l'homme et l'animal pourrait porter à discussion. Puis il affirme ensuite que le seul caractère distinctif qui ne fasse aucun doute est "la faculté de se perfectionner", qu'il définit ainsi : "faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l'espèce, que dans l'individu.". [...]
[...] En effet, tout contrat implique un échange réciproque par lequel chaque contractant gagne quelque chose. Or, dans le cas présent on a d'au côté un pouvoir absolu, de l'autre, une obéissance absolue, sans limite. Il n'y a pas de réciprocité puisque l'un renonce à sa liberté alors que l'autre ne s'engage en réalité sur rien puisque renoncer à sa liberté, c'est renoncer à tous ses droits, ce que Rousseau résume ainsi (l. 258) : Je fais avec toi une convention toute à ta charge et toute à mon profit Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme La liberté est le caractère essentiel de l'homme. [...]
[...] où est l'homme de bien qui ne doit rien à son pays ? Quel qu'il soit, il lui doit ce qu'il y a de plus précieux pour l'homme, la moralité de ses actions et l'amour de la vertu. Né dans le fond d'un bois, il eût vécu plus heureux et plus libre ; mais n'ayant rien à combattre pour suivre ses penchants, il eût été bon sans mérite, il n'eût point été vertueux, et maintenant il sait l'être malgré ses passions Il apprend à se combattre, à se vaincre, à sacrifier son intérêt à l'intérêt commun. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture