Dissertation de philosophie entièrement rédigée sur le thème de l'avenir.
[...] Du jour au lendemain, il va se retrouver face à des choix à faire et qui transformeront son avenir. Ainsi, sans même l'avoir voulu, il va reprendre sa liberté, devoir oublier sa feue construction de l'avenir et vraiment vivre sa vie Il choisit d'ailleurs une vie au jour le jour où rien n'est certain sauf sa liberté. Construire l'avenir c'est donc poser des jalons pour sa vie future sans pour autant en certifier la réalisation. Il s'agit surtout de se rassurer. [...]
[...] Tout d'abord, si on se pose la question pourquoi et comment construire l'avenir ? on visualise tout de suite la liberté supposée par la construction de l'avenir. Dans un premier temps, intéressons-nous à la différenciation entre l'homme et l'animal. L'homme est un être libre, l'animal ne l'est pas. De même, l'homme aspire à construire l'avenir, l'animal n'a même pas conscience de ce qu'est l'avenir. Comment expliquer cette différence ? L'être humain travaille, fait des projets dans un but précis. Il construit au présent en vue du futur. [...]
[...] N'y a-t-il pas un moyen de concilier liberté et construction de l'avenir ? En premier lieu, penchons-nous de nouveau sur le mot construire Il s'oppose à détruire Donc si l'on fait l'hypothèse que construire l'avenir est possible, alors le détruire est également probable. On dit d'ailleurs qu'il est souvent plus facile de détruire que de construire. Ainsi, les choix passés ne sont pas figés tant qu'ils n'ont pas eu de répercussion dans l'avenir. On ne peut pas changer ce qui a été fait, mais on peut toujours essayer de changer ce qui est à venir. [...]
[...] Cependant, en construisant l'avenir, on l'a rendu prévisible : n'a-t-on pas alors basculé dans l'hétéronomie ? Il apparaîtrait alors comme nécessaire de se demander s'il est possible et souhaité de construire l'avenir. Pour commencer, la soi-disant liberté de la construction de l'avenir ne serait qu'illusion puisqu'il s'avèrerait impossible de le faire pour deux raisons majeures. La première vient de l'opposition qui existe entre les termes construire et avenir Ce dernier se caractérise par son côté abstrait, non matérialisable : c'est ce qui est à venir. [...]
[...] De plus, pour pouvoir construire l'avenir, il faudrait pouvoir le saisir dans son ensemble. Or l'avenir étant infini, on ne peut ni le considérer dans sa totalité, ni le réduire à une dimension finie en lui imposant nos choix. Ensuite, construire l'avenir n'est peut-être pas une vraie preuve de liberté, pire encore, peut-être l'aliène-t-il. Effectivement, en disant l'avenir on suppose une unicité. Il n'y a donc pas de choix puisqu'il n'y a pas d'alternative. On a donc à faire à une consequencia mirabilis. [...]
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