Un sujet, un être se définit par une conscience qui se présente sous deux aspects. Tout d'abord, la conscience immédiate et spontanée. Autrement dit, c'est la connaissance directe de nos états mentaux. Par exemple, la sensation de faim est une sensation directe. Toutefois, un sujet se définit aussi par une conscience que l'on pourrait qualifier de réfléchie. Etre conscient, c'est aussi et surtout être conscient de soi-même (...)
[...] Ainsi, être conscient, c'est être conscient d'être différent des autres et d'être une personne totalement singulière. La conscience de soi se caractérise enfin par la conscience d'être une même personne dans le temps. C'est la permanence. Cette conscience de soi permet alors un accès privilégié et unique à ce qui nous définit comme personne. Or, cette conscience de soi est-elle entièrement fiable ? Etre conscient de soi, est ce savoir qui je suis ? Afin de connaître qui nous sommes, nous pouvons avoir recours au phénomène d'introspection. L'introspection, c'est observer à l'intérieur de soi. [...]
[...] D'où cette célèbre citation de DESCARTES Cogito ergo sum (Je pense je suis). Toutefois, il ne faut pas négliger la réciprocité de cette thèse. En effet, nous savons que nous existons uniquement lorsque nous pensons. La conscience implique donc un rapport à soi même qui est en même temps une connaissance certaine de notre existence. Pourtant, est ce que cette conscience de soi permet de savoir qui nous sommes ? Cette conscience de soi présente différentes caractéristiques. Elle se caractérise tout d'abord par la conscience d'être une seule personne. [...]
[...] Suffit t-il d'être conscient pour savoir qui je suis ? Un sujet, un être se définit par une conscience qui se présente sous deux aspects. Tout d'abord, la conscience immédiate et spontanée. Autrement dit, c'est la connaissance directe de nos états mentaux. Par exemple, la sensation de faim est une sensation directe. Toutefois, un sujet se définit aussi par une conscience que l'on pourrait qualifier de réfléchie. Etre conscient, c'est aussi et surtout être conscient de soi même. Cette conscience de soi permet alors au sujet de s'analyser, de s'observer ou encore de connaître ses pensées, ses croyances mais aussi ses sentiments. [...]
[...] Comment alors, savoir qui nous sommes ? Selon l'opinion commune, il y aurait un certain décalage entre ce que nous sommes et la manière dont nous apparaissons à autrui. Cela suppose donc que nous aurions besoin des autres pour découvrir qui nous sommes. Le regard de l'autre est donc une condition nécessaire pour accéder à une connaissance de soi même. D'après SARTRE, ce regard est une condition inévitable pour produire certains sentiments comme la honte notamment. En effet, lorsqu'autrui est présent, nous nous percevons une observation extérieure ce qui nous fait prendre conscience de nous même tel un objet perçu. [...]
[...] Ainsi, nous avons tendance à croire que cette introspection permet de savoir qui nous sommes réellement. Cela suppose donc que le sujet peut avoir une connaissance transparente et sincère de ce qu'il est véritablement. Pourtant, cette introspection présente des limites. En effet, la connaissance de soi suppose un dédoublement du sujet c'est-à-dire établir une certaine distance entre soi et soi ce qui relativement compliqué. De plus, cette conscience de soi peut être affectée par de nombreux troubles pathologiques telle la schizophrénie qui correspond en fait à un trouble de la personnalité et à une perturbation du rapport au réel. [...]
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