Interrogation troublée qui vient au sujet lors des cas d'objet inaperçus dans le champ de la perception et recours lors des cas d'actions involontaires dans le champ des actes contrôlés. L'interrogation est provoquée et non pas concertée car la subjectivité se vit comme dépossédée de sa propre substance. Quelque chose était là sans que le sujet ne s'en rende compte. Présence qui double sa relation à l'objet. Ce qui n'est pas conscient a-t-il aussi du sens malgré tout ? La raison ne perd pas ses droits car il s'agit de raisonner clairement sur le sens de ce qui n'en avait pas lorsque ce fut vécu et trouver la raison. Ces cas ont-ils une signification universelle ? (...)
[...] Ne reste pr rendre raison du non conscient que des troubles du rapport du corps anatomico-physique avec le psychisme. Si comme Leibniz on pose un seuil différentiel de l'imperceptibe on ramène le non conscient au sens clair de l'ordre du monde. Dans les deux cas on rejette l'hypo d'un sens de son contenu et on renvoie la question de son sens à un méta sens : l'ordre causal qui l'engendre. Mais l'interprétation n'est jamais vaine. A l'écart du principe de contradiction se dvp une intelligence des images, des symboles et des mythes. [...]
[...] Ce qui ne peut pas être conscient détient le sens véritable. Ce qui est conscient aurait tjs son sens ailleurs et autrement. Toutefois le clivage entre sensé et insensé est ici recouvert par celui du rationnel et de l'irrationnel. Critère de l'idée vraie : l'idée claire et distincte ; ce qui est conscient : ce qui est l'objet de la fonction réfléchissante de la pensée rationnelle. Le monde du malin génie est impensable car pour faire un monde il faut de la cohérence. [...]
[...] comment ce qui est conscient a-t-il du sens ? l'insensé est l'incongru, la bribe. A placer dans une chaîne cohérente. Echecs d'expression par défaut d'attention. N'a pas d'autre sens. Intrusion lorsqu'il y a destruction de l'ordre des idées. Le non conscient reste expressif de la vie de l'esprit mais sur un mode troublé. Ne pas avoir de sens propre ne veut pas pour autant dire détaché de tout et inexplicable. On peut en rendre raison. Mais moment d'aliénation comme si la conscience n'était pas chez elle. [...]
[...] Ce qui n'est pas conscient peut-il avoir du sens ? Interrogation troublée qui vient au sujet lors des cas d'objet inaperçus dans le champ de la perception et recours lors des cas d'actions involontaires dans le champ des actes contrôlés. L'interrogation est provoquée et non pas concertée car la subjectivité se vit comme dépossédée de sa propre substance. Quelque chose était là sans que le sujet ne s'en rende compte. Présence qui double sa relation à l'objet. Ce qui n'est pas conscient a-t-il aussi du sens malgré tout ? [...]
[...] Interroger le faire du sens du non conscient sans préjuger de son expressivité. III) la polysémie de ce qui n'est pas conscient aboutit-elle à un sens ultime ? on aurait ouvert la possibilité d'interpréter ce qui n'est pas conscient mais sa manière ne serait pas unique. Ouverte déf d'une polysémie. Le sens n'est autre que celui de la rationalité logique. La conscience : ce qui accompagne la pensée. la question rebondit en une ouverture. Dans les opérations conscientes du psychisme nous apercevons moins des choses que des significations. [...]
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