Article traitant de la conscience, de l'inconscient, de la pensée et de la connaissance de soi. On retrouve des notions importantes pour traiter une dissertation de Philosophie sur ce thème (notamment le dualisme cartésien, les deux topiques de Freud, le complexe d'?dipe, etc.). Différentes conceptions sont également reprises notamment celles de Descartes et Freud (le cogito, le dualisme, le matérialisme, l'idéalisme, la Psychanalyse, etc). Certains éléments permettant de répondre à la question Qui suis-je sont aussi apportés.
[...] La conscience n'est pas d'abord conscience de soi. Elle fait d'abord l'expérience du désir. Cette expérience est propre à tous les êtres vivants. Le désir manifeste notre instinct de conservation, notre animalité. Pour accéder à la conscience de soi, c'est-à-dire à l'humanité, la conscience a besoin d'être reconnue par un autre. La reconnaissance est conflictuelle. Il s'agit pour chaque conscience de montrer qu'elle n'est plus un animal mais un être humain. Hegel appelle cette lutte pour cette reconnaissance, Dialectique du maître et de l'esclave Il s'agit de montrer par l'acceptation du risque de la mort, que l'on ne se définit plus par l'instinct de conservation. [...]
[...] Le psychanalyste va interpréter les actes manqués et les rêves. Le but du psychanalyste est de vaincre la résistance du malade. Il faut que le psychanalyste amène le malade à sublimer ses pulsions. La sublimation correspond à la transformation de pulsions ou de sentiments inacceptables en désirs orientés vers des buts socialement valorisé et normalement acceptables. Pour guérir, le malade doit effectuer un transfert sur le psychanalyste. Un transfert est un processus par lequel l'affectivité d'une personne se déplace sur une culture. [...]
[...] Théorie de l'inconscient : les deux topiques Freud élabora deux topiques. Une topique est un modèle théorique qui localise les différentes parties du psychisme. La 1ère topique localise Le conscient (la pensée, la perception et les actes volontaires) Le préconscient (ce qui n'est pas encore conscient mais va le devenir) L'inconscient (ce qui est refoulé soit ce qui ne peut de lui-même accéder à la conscience) Freud estime que Pour bien comprendre la vie psychique, il est indispensable de cesser de surestimer la conscience. [...]
[...] Elle juge la valeur de nos actes en les qualifiant de bons ou de mauvais et est alors source d'autorité. La conscience est un acte unificateur entre tous les changements qui nous affectent. Elle fait le lien entre le passé, le présent et le futur. Elle nous donne une image globale de nous-mêmes. Pour l'enfant, la conscience de soi est construite. Il prend conscience de lui par opposition aux autres. Dire Je et dire Non c'est le premier acte de liberté. On pourrait se demander si la conscience est le propre de L'homme ? [...]
[...] La conscience est l'essence du psychisme. Il ne peut exister de pensées inconscientes. Ce qui échappe à la conscience c'est ce qui vient du corps. Jusqu'à Freud, on considérait que l'Homme se définissait par la conscience même si des degrés de conscience étaient admis. En effet, il aurait existé en nous des souvenirs préconscients (qui ne sont pas actuellement conscients mais peuvent le devenir) et des perceptions subconscientes (c'est-à-dire à demi-conscientes). Avant les travaux de Freud, il n'y a qu'une différence quantitative entre ce qui est conscient et ce qui est non-conscient. [...]
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