Dissertation de Philosophie (réalisée par un professeur) traitant le sujet : "La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ?". Les notions étudiées ici sont la conscience, l'illusion, la personne, le désir, et le bonheur.
[...] La question serait de savoir maintenant ce qui peut être considéré comme le principal obstacle : les circonstances extérieures ? Nos choix personnels ? René DESCARTES (1596-1650) : Philosophe et savant français. Il fut le créateur de la géométrie analytique, le promoteur du mécanisme dans les sciences exactes et découvrit la loi de la réfraction optique. Son refus de la scolastique en fait un des pères de la philosophie moderne. Contre les autorités reçues, il ne voulut se fier qu'à la raison. [...]
[...] Dans tous ces cas, l'inconscience sous toutes ses formes ne mène pas au bonheur, bien soi en tout point. Donc l'idéal de bonheur est parasité par la conscience. Comment résoudre ce dilemme ? III. Le bonheur comme idéal de la conscience Ce n'est pas la conscience qui empêche le bonheur d'exister ; c'est au contraire la conscience par sa structure même, qui nous le fait miroiter comme un idéal à atteindre La conscience est un projet d'être La conscience n'est pas seulement une faculté psychologique particulière. [...]
[...] Puisque Hegel intervient au moment où le devenir révèle son efficacité, il peut comprendre, par une démarche récapitulative, tous les domaines, de l'histoire à la conscience (Phénoménologie de l'esprit, 1807) au droit (Principes de la philosophie du droit, 1821-31), de l'art (Esthétique, 1820-29) à la philosophie (Leçons sur l'histoire de la philosophie, 1819-29) ou à l'histoire (Leçons sur la philosophie de l'histoire, 1821-31). S'ouvre alors la question de la possibilité d'une histoire ultérieure, qu'elle soit globale ou particulière : une rationalité supplémentaire peut-elle s'y manifester ? [...]
[...] Donc la conscience se manifeste en quelque sorte sous la forme de ce qui ne peut jamais être atteint sans cesser d'être recherché. Ce qui correspond parfaitement à la définition du bonheur. Conclusion Mieux vaut avoir conscience de ses défauts qu'un défaut de conscience. Cette dernière n'est donc pas un obstacle au bonheur. Elle est plutôt une des conditions requises pour qu'il y ait bonheur. Sachant que le bonheur est davantage un concept, un désir qui résulte du fait que nous possédons une conscience, plutôt qu'une exigence posée à part de la conscience et que celle-ci nous empêcherait de réaliser. [...]
[...] C'est dans son système, l'idéalisme absolu que l'histoire devient la dimension essentielle de tout : rien ne se présente initialement comme achevé, tout doit se transformer pour devenir, à la fin de son histoire, ce qu'il doit être. L'Histoire est orientée par la manifestation d'une Raison universelle, qui ne peut advenir qu'après la traversée de multiples contradictions. Rompant avec la tradition philosophe, Hegel considère que toute contradiction (vrai-faux, être-néant, sensible-intellectuel) est temporaire ; sa dialectique, loi du réel et de la pensée permet de saisir comment une succession de négations partielles autorise le développement de toute existence. Affirmer et nier sont ainsi les deux faces d'une même opération : le devenir. [...]
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